Le transport de voyageurs dans la daïra de M’Chedallah connaît des dysfonctionnements qui soumettent les usagers à rude épreuve. Les premiers affectés par cette anarchie sont, incontestablement, les travailleurs qui sollicitent quotidiennement ce service pour rejoindre leurs lieux de travail. Un service bien mal organisé aux dires des usagers, qui pestent sans arrêt contre les transporteurs. Le respect des horaires des départs et des arrivées ne sont jamais de mise, car supplanté par le souci du remplissage qui est devenu le seul paramètre essentiel, pénalisant, ainsi, les voyageurs, notamment les lycéens et les travailleurs qui ont l’obligation d’arriver à l’heure. Ainsi, des transporteurs organisent eux même leurs rotations en fonction de l’ordre de présentation à la station de bus, faisant la chaîne l’un après l’autre et ne prenant le départ qu’une fois tous les sièges occupés. Ce qui peut se faire en dix minutes, comme en une heure. Cette organisation des départs, appliquée au niveau de la station de bus de M’Chedallah, obligent certains transporteurs, à passer la moitié de la nuit, dans leur bus, à l’intérieur même de la station pour être les premiers à procéder au remplissage à la première lueur matinale du lendemain. C’est dire la pénibilité de leur métier livré à l’anarchie, une situation où personne ne trouve son compte. Les administrations en charge du secteur du transport sont interpellées par les utilisateurs de cette station de bus, afin de remettre de l’ordre et abolir cette anarchie qui y règne.
Hafidh B.

