Le Cnapest renoue avec la protesta

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Le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) revient à la charge.

Le bureau du Cnapest de la wilaya de Bouira appelle à un débrayage pour aujourd’hui et demain. Ce mouvement de grève sera appuyé par un rassemblement des membres du Conseil de wilaya, aujourd’hui, premier jour de ce débrayage, devant le siège de la direction de l’éducation de Bouira. A l’issue de la réunion de leur conseil de wilaya qui a eu lieu, le 22 septembre dernier, au niveau du lycée colonel Ouamrane à Bouira, les membres du Cnapest ont évoqué dans un communiqué plusieurs problèmes, déplorant, notamment, que « les enseignants attendent toujours le versement de la deuxième tranche de leur rappel de 2008-2009, prévue à être versée au mois de juillet passé ». Les rédacteurs du même communiqué ont accusé le directeur de l’éducation d’être «à l’origine de la rupture de tout dialogue avec les partenaires sociaux, et ce malgré les instructions de la tutelle ». Lors de ce conseil de wilaya, les membres du Cnapest ont jugé la rentrée scolaire 2012-2013 de « lamentable ». Ils ont, ainsi, énoncé plusieurs problèmes telles que « la surcharge des classes, l’augmentation du volume horaire, l’élaboration d’emplois du temps avec trois niveaux et l’absence de staffs administratifs dans certains établissements ». Par ailleurs, et s’agissant du dossier des oeuvres sociales, ce syndicat autonome reproche à l’administration, « la lenteur dans l’installation de la commission de wilaya des œuvres sociales, ce qui ralentit le règlement des problèmes des enseignants, restés en suspens depuis 2008 ». En outre, le Cnapest a, dans le même communiqué accusé l’administration de « ne pas vouloir affecter le personnel nécessaire et de non-réhabilitation des locaux ». Aussi, cette organisation syndicale déplore vigoureusement « le refus d’intégration des professeurs ». Les membres du CNAPEST brandissent la menace de radicaliser leur mouvement de protestation si le directeur de l’éducation ne répond pas favorablement à leurs doléances.

L.O.CH

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