Le nouveau plan de circulation annoncé pour la wilaya de Tizi-Ouzou, dont la mise en service a été initialement prévue pour le mois de septembre dernier, comme annoncé par l’ex directeur des transports de Tizi-ouzou, est toujours au stade du diagnostic et de l’étude. Ce nouveau plan, mis en place depuis plusieurs mois et qui a nécessité une enveloppe de pas moins de 10 millions de dinars, ne pourrait être mis en application qu’à la fin de l’année en cours. C’est ce qu’a dévoilé le directeur par intérim des transports, M. Naït Youcef Samir, rencontré au siège de sa direction. Actuellement, le centre national de technologies et du consulting (CNTC), chargé de mettre en place le projet, a entamé un travail qui vise à étudier la circulation des véhicules dans la ville de Tizi-Ouzou. C’est du moins ce qu’a indiqué M. Nait Youcef. Une étape dont le but est de formuler des diagnostics, notamment, sur la base des données récoltées lors de la seconde étape qui consistait à étudier la circulation dans les artères au niveau de la ville des genets. L’actuel responsable du secteur des transports signalera, par ailleurs, que la prochaine étape qui suivra sera celle de « l’identification des disfonctionnements du réseau de circulation au niveau communal ». Elle représente la quatrième phase dans l’élaboration du plan de transport de la ville de Tizi-Ouzou et permettra de relever, entre autres, les failles enregistrées dans les axes routiers saturés. Les zones et les moments où sont constatés les encombrements et les embouteillages se verront, ainsi, notées et pris en compte, en plus d’autres informations qui découleront des diverses observations menées par le CNTC. Ainsi donc, la mise en place du nouveau plan de circulation de Tizi-Ouzou ne se fera qu’une fois l’identification des dysfonctionnements du réseau finalisée.
Une étape qui pourrait, comme les précédentes phases d’instauration du projet, s’étaler dans le temps.
Ce nouveau plan, qui a pour but d’améliorer l’organisation de la circulation à travers les différentes ruelles et rues de la commune, va instaurer de la discipline et de la fluidité. De nombreuses anomalies seront revues et corrigées sur la base des résultats obtenus par ladite étude. La population locale espère que cela permettra de mettre fin à l’anarchie qui règne actuellement au niveau des rues de Tizi-Ouzou, notamment en certains endroits jugés comme « les points noir » de la ville et qui enregistrent des encombrements à longueur de journée. Une anarchie qui devait pourtant être atténuée après la délocalisation des stations de transports et la création de gares intermédiaires à la périphérie du chef-lieu, ainsi que la gare multimodale de Bouhinoun.
Ch. T.