Les villageois de Dhrabna ferment la mairie

Partager

Des centaines de citoyens du village Dhrabna, ont fermé avant-hier dimanche dans la soirée, le siège de l’APC d’Ain-Lahdjar à une dizaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, pour protester contre les problèmes prévalant au niveau de leur localité depuis des années. Ainsi, les manifestants ont déployé des banderoles sur lesquelles était écrit entre autres : « Où sont passées les promesses électorales ?! », « Nous demandons le transport scolaire pour nos enfants », « Nous exigeons l’intervention de M. le wali de Bouira ». « Le maire nous a promis en novembre 2007, lors de la campagne électorale, de résoudre nos problèmes et d’octroyer un programme pour le développement de notre village, mais depuis son installation aucune de ses nombreuses promesses n’a vu le jour ! », a déclaré avec colère l’un des protestataires. Ces villageois réclament en effet, le revêtement de la route principale du village qui se trouve selon eux dans un état déplorable : « La route est parsemée de crevasses et de nids de poule et nous trouvons d’énormes difficultés à y circuler même à pied ! », s’est plaint un habitant en précisant que ladite route a été réalisée en 2006. Les manifestants réclament également, la reconstruction du pont du village, effondré en 2004 suites aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région. Ils se plaignent également de l’absence du transport scolaire, d’une cantine au niveau de l’école primaire de leur village et exigent l’ouverture d’une permanence durant la nuit au niveau de la salle de soins de leur localité. Selon les propos recueillis auprès des citoyens de cette localité ce mouvement de protestation est venu pour mettre fin à « la succession de promesse faites auparavant par les autorités locales quant à la prise en charge des doléances des villageois ». Notons aussi que les villageois en colère réclamaient la venue du wali et des différents responsables concernés. Les protestataires refusent d’entamer des pourparlers avec les responsables locaux et exigent la présence du wali à qui ils ont transmis leur plate-forme de revendications.

Oussama K.

Partager