Les situations risquées dans lesquelles les élèves de la vallée de la Soummam évoluent, sont légions, et caractéristiques de chaque localité. Des élèves qui fréquentent des écoles situées trop près des routes ou des chemins de fer et d’autres sont contraints de passer par des labyrinthes et des passages périlleux pour rejoindre leurs écoles. C’est le cas des collégiens qui habitent le village des Aftis (4 km de Boudjellil) et qui fréquentent le C.E.M « Mekhlouf Boudjemâa », à Allaghane (5 km de Tazmalt). Chaque jour, à l’allée comme au retour, ils empruntent le pont d’Allaghane, risquant de se faire écraser par des véhicules, qui passent par centaines via ce pont. En effet, cet ouvrage d’art, s’avère être un véritable danger pour tous les piétons qui l’empruntent. Le problème réside dans l’absence d’une bande suffisamment large sur les côtés. Celle qui existe est très exiguë,; elle est, d’ailleurs, aménagée pour les conduites d’AEP, où les fuites d’eau sont quasi-quotidiennes, ce qui rend la chaussée sale et glissante. Les collégiens, qui y passent par groupes, se voient contraints de marcher carrément sur la chaussée, risquant leurs vies. D’autant plus que la circulation est très dense sur ce tronçon (RN106), notamment avec le nombre très élevé poids lourds. Impossible de mettre un pied sur ce pont, sans se tenir le ventre, obligé qu’on est de regarder dans tous les sens, tout en restant concentré sur la chaussée parsemée de flaques d’eau et de boue. Un exercice très harassant pour un adulte, alors que dire des enfants ! Ce pont a d’ailleurs été le théâtre d’un dramatique incident qui a coûté en 2006, la vie à un quinquagénaire, qui a fait une chute mortelle à cause, justement, de l’inexistence de la bande réservée aux piétons.
S.Y.