Les résidents du quartier Moussi Mohamed, plus connu sous l’appellation Cheikh Ouvelkacem, ont exprimé leur vive inquiétude suite au changement de couleur, du goût doublé d’une odeur… d’égout de l’eau qu’ils reçoivent dans leurs robinets.
Une situation qui selon eux, perdure depuis presque un mois. Ils informent que six membres d’une famille, pris de douleurs aigues au ventre, se sont rendus la semaine écoulée aux urgences de l’EPH pour recevoir des soins. Suite à quoi les services de la prévention ont procédé aux prélèvements d’usages selon ces citoyens et que les analyses effectuées ont fait ressortir que l’eau est impropre à la consommation et que les résidents de ce quartier, situé à moins de 100m du siège de l’APC, ont été avisés de ne plus utiliser l’eau des robinets. Une précaution, en attendant que l’avarie où s’est produit le mélange soit localisée, une avarie que l’équipe de l’ADE cherche à l’aveuglette. En arrivant sur les lieux la pelle excavatrice de cet organisme était en train de reboucher une rigole d’environs 20m pratiquée sur le trottoir à la recherche de l’avarie qui reste introuvable. En plus de l’inquiétude qui les tenaille, ces citoyens font face à une autre contrainte, celle de se retrouver sans eau potable. Selon eux, aucun des services auxquels ils se sont adressés, tels que l’APC ou l’ADE, n’est en mesure de les approvisionner par manque de citernes tractables. Une situation qui peut durer encore longtemps. Rappelons que les deux réseaux datent des années 1970, réalisés tous les deux en buses de ciment ayant une durée de vie limitée, d’où ces avaries à répétitions qui se manifestent çà et là à travers le chef-lieu de daïra. Reste à espérer que ces ouvrages usés, qui doivent être impérativement refaits, soient pris en charge avant l’opération d’aménagement de cette ville, qui a grand besoin qu’on lui redonne son visage d’antan.
Oulaid Soualah