Le syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels du secteur de l’éducation a tenu, hier, son premier Conseil national au niveau de la salle de conférences de la Maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa. Outre des travailleurs du secteur de l’éducation de la wilaya de Béjaïa, qui étaient nombreux à avoir répondu à l’appel, étaient présents à cette rencontre, les membres du bureau national et son secrétaire M. Ali Bahari, les membres du bureau de Béjaïa, ainsi que d’autres syndicalistes venus d’une trentaine de wilayas du pays. Cette réunion, comme l’indique un membre du bureau de Béjaïa, a pour but, «d’une part, la structuration du syndicat au niveau de la wilaya de Bejaia et de faire l’état des lieux, et de l’autre, donner l’occasion aux ouvriers et corps communs de l’éducation de l’ensemble des wilayas présentes d’exprimer leurs préoccupations et revendications, et aux syndicalistes de faire des propositions pour la continuité de la lutte syndicale dans ce secteur». Il est important de souligner, par ailleurs, que ce conseil intervient au moment où la protestation a gagné les corps communs et OP de plusieurs secteurs, notamment ceux de l’éducation dont la dernière action a été observée à la mi-septembre dernier, soit quelques jours seulement après la rentrée scolaire. Ceux-ci réclament, entre autres revendications, « l’intégration des corps communs, des OP et des agents de sécurité dans le statut 315/08, l’indemnisation des journées de déroulement des examens officiels, l’abrogation de l’article 87 bis, l’augmentation de 40% sur les salaires, l’accès au logement social et participatif et la révision de la grille des échelons». Le secrétaire général, M. Bahari, a insisté lors de son intervention, sur « l’importance de coordonner l’action de tous les corps communs et OP de l’éducation, à travers toutes les daïras de la wilaya et, pourquoi pas, celles des autres secteurs, en vue de renforcer le mouvement et d’aboutir à de meilleurs résultats ». Il promet, par ailleurs, que le syndicat qu’il dirige, «ne fera aucune concession sur les revendications exprimées par les corps communs et OP de l’éducation » en appelant à une meilleure cohésion syndicale.
M.H. Khodja