La Maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa s’apprête à organiser la première édition du salon national du livre, du 11 au 16 octobre courant.
Pour les organisateurs, cette manifestation offrira, à coup sûr, « une opportunité idéale à une rencontre féconde entre éditeurs, auteurs et lecteurs », cela au-delà du caractère promotionnel du livre et de la culture de la lecture. Un débat inclusif entre les différents acteurs intervenant dans les domaines de l’écriture et de l’édition sera, du coup, amorcé. Un débat qui sera articulé autour de la lancinante problématique du développement du livre en Algérie. Dans le sillage du salon, indique les organisateurs, des cafés littéraires et des récitals poétiques seront animés par des écrivains et poètes. Au lendemain de l’ouverture du salon, Malek Houd, un poète en langue amazighe déclamera ses poèmes dans la petite salle de la maison de la culture. Autour de « l’édition, entre contraintes et possibilités de développement », une table ronde sera animée par des auteurs et des universitaires samedi prochain. Dimanche, ce sera au tour du poète Boualem Messouci de donner un récital poétique, alors que Habib Ayyoub dédicacera son livre « Le remonteur de l’horloge » le lendemain, lundi. Une rencontre débat, avec l’écrivain Brahim Tazaghart autour de son dernier livre « Algérie entre crainte et espoir, 50 ans de lutte pour la démocratie », aura lieu mardi. Le salon du livre que projette d’organiser la maison de la culture de Béjaïa, à partir de jeudi prochain, se veut, espère Mme Salima Gaoua, directrice de cette institution, un rendez-vous annuel pour répondre à un besoin de plus en plus grandissant des auteurs et des adeptes des œuvres de l’esprit.
F.A.B.