« Nous faisons face à une situation inextricable. Nous continuons toujours à transporter nos élèves sur des camions aménagés. Nous n’avons pas le choix ». C’est les dires de M. Ghezali Arezki, le P/APC de Frikat. Selon notre interlocuteur, l’APC qu’il gère n’a que trois camions et sept bus pour plus de mille cinq cents élèves. » Notre parc est vétuste. Nous avons actuellement trois bus en panne à cause de l’indisponibilité de pièces de rechange, particulièrement pour les véhicules asiatiques, l’un d’eux est resté plus de cinq mois avant d’être réparé. Il ne faut pas oublier que ces bus empruntent des routes escarpées. D’ailleurs, il ne se passe pas un jour sans qu’une panne ne soit signalée au parc », ajoute-t-il. Pour le premier responsable de la municipalité la seule solution serait d’accélérer les procédures pour lancer le lycée inscrit pour la région. « Le terrain a été choisi. Il n’y a aucune opposition car c’est une parcelle domaniale relevant des EAC de l’ex domaine agricole Amirouche. Ces jours-ci, nous avons reçu une invitation pour participer à l’évaluation des offres architecturales. Tout le monde espère que Frikat aura son lycée dans les plus brefs délais », conclut M. Ghezali. Cet établissement aura une capacité de huit cent places pédagogiques et deux élèves vont bénéficier de la restauration. En attendant que cela ne se réalise, les apprenants doivent encore souffrir, au moins deux à trois ans, et consentir des sacrifices.
Amar Ouramdane