La détermination de l’Etat à éradiquer le commerce informel qui défigurait les artères de nos villes jusqu’à les faire confondre avec des dépotoirs, s’est aussi focalisée sur la périphérie du chef-lieu de la wilaya de Bouira.
Ainsi, une bonne partie de la RN 18, à la sortie sud de Bouira jusqu’au village Abid, soit sur une longueur de près de trois kilomètres, qui jusque-là était assiégé par les marchands de fruits et légumes, a été restituée aux automobilistes. Désormais, les interminables bouchons et les désagréments que cela générait ont laissé place à la fluidité. Un peu plus loin, face au nouveau pénitencier en construction, longeant le village Abid, une bonne partie du bas côté de la chaussée est occupée par des baraques faisant office de gargotes qui proposent leurs prestations aux automobilistes, notamment les camionneurs de passage et en provenance du sud du pays. A n’importe quelle heure de la journée, ces «restaurants» étaient ouverts aux routiers. Toutes ces baraques étaient alimentées en électricité à partir du village. Et c’est ainsi que des fils électriques allant dans tous les sens, parfois effleurant le sol, enlaidissaient le paysage tout en présentant un véritable danger pour les passants. Mais, depuis près d’une semaine, la résolution de mettre un terme à l’anarchie a eu raison de ces baraques. Toutes ont été démontées. Maintenant, il est à se demander si cette détermination n’est pas temporelle et si elle ne finira pas par céder le pas.
S.O .A

