Le calvaire quotidien des lycéens

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Alors que la nouvelle année scolaire est entamée depuis plus d’un mois, les lycéens de la commune de M’Kira n’ont en tête que le problème du ramassage scolaire auquel ils sont confrontés quotidiennement, tant pour rejoindre leurs établissements que pour retourner chez eux.

En effet, affectés aux deux établissements d’enseignement secondaire de Tizi-Gheniff, à savoir le lycée Ouarzeddine et le lycée polyvalent, les lycéens de M’Kira doivent parcourir, pour la plupart, plus d’une vingtaine de kilomètres, après une marche forcée de plusieurs centaines de mètres en zone montagneuse pour rejoindre le CW 148, à l’exemple de ceux qui résident à Ait Messaoud, Ijahmame, Djerah, Ait Ouakli et Tighilt N’Ali Oussalem.  «Pour cette année, on ne parle que de surcharge des classes, ce qui est vrai, mais il y a également d’autres problèmes, aussi graves, auxquels sont confrontés non seulement les lycéens mais également leurs parents, tels que le ramassage scolaire, la demi-pension ou le manque de livres scolaires », déclare un élève de troisième année secondaire. Ne disposant que de six minibus, la commune de M’Kira, avec ses dix huit villages, éloignés les uns des autres, est confrontée cette année à un autre problème de ramassage scolaire qui est venu empirer la situation, celui-ci concerne les 120 collégiens de la basse-M’Kira (région de Tamdikt).  «Effectivement, pour cette année scolaire, alors que le nombre de lycéens a considérablement augmenté et que notre parc roulant n’a pas suivi cette évolution, nous sommes appelés également à assurer le transport de 120 collégiens, dont le collège a été fermé pour être reconstruit, qui ont été inscrits au niveau des deux collèges de Tizi-Gheniff », dira M. Hassane Nekkache, le 2e vice-président de l’APC. La réalisation du lycée de Mkira serait la solution idéale pour la population, mais le projet accuse, comme tous les autres projets de développement, un retard considérable, ce qui fait que les apprenants risquent de voir le calvaire du transport scolaire s’éterniser.                  

Essaid  Mouas 

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