C’est aujourd’hui que sera donné le coup d’envoi de la session du mois d’octobre de l’enseignement et de la formation professionnels dans la wilaya de Bouira.
à Mesdour, commune du sud de la wilaya, où une cérémonie est prévue à cet effet, il sera procédé à l’ouverture d’un centre de formation (CFPA) par les autorités de la wilaya, en présence des responsables du secteur. Selon la direction de la formation professionnelle (DFP), pas moins de 12 100 nouveaux stagiaires sont attendus pour cette rentrée 2012/2013. Ceci, en plus des 5 685 élèves en cours de formation. Ce qui portera le nombre de stagiaires cette année à 17 785 à l’échelle de la wilaya, contre seulement 4 000 en 2001, selon les mêmes services. Ainsi, et en l’espace de dix (10) ans, les effectifs ont carrément été multipliés par quatre. Une évolution significative, qui renseigne sur un engouement sans cesse grandissant d’une frange juvénile en quête d’une formation qualifiante. Pour cette année, les nouveaux stagiaires ont été répartis entre les formations diplômantes (4 485) et celles qualifiantes (7 217). Pour accueillir tous ces stagiaires, 38 établissements répartis à travers la wilaya seront mis à leur disposition. Il s’agit de trois (3) instituts (INSFP), 17 centres de formations (CFPA), 11 annexes et, enfin, 7 écoles privées. Sur le volet formation, les stagiaires auront le choix entre les formations résidentielles, les cours de soir et celles destinées au milieu rural. Les formations qualifiantes, elles, sont destinées aussi bien aux femmes au foyer qu’à la femme rurale. Des formations alternées qualifiantes sont également assurées par le secteur. Une branche destinée à l’alphabétisation de qualification est proposée à un public poursuivant un cursus en alphabétisation. S’agissant des spécialités assurées par les établissements du secteur, celles-ci sont désormais arrêtées suivant les spécificités économiques de la wilaya. Le caractère agricole de Bouira est, dorénavant, pris en compte dans l’élaboration des cartes pédagogiques. A noter que ces dernières années, l’accent a été mis sur les branches du BTP, et ce, en adéquation avec le marché local de l’emploi. Le secteur des travaux publics dans la wilaya a connu un boom sans précédant, à la faveur du lancement des projets structurants (barrage, grands transferts AEP et autoroute). Les besoins exprimés en main d’œuvre qualifiée dans ce domaine se chiffraient par milliers. Par ailleurs, les métiers manuels, ceux de l’artisanat ainsi que du domaine de l’hôtellerie sont parmi les branches que le secteur essaye de prendre en charge. D’ailleurs, un centre spécialisé dans les métiers artisanaux a ouvert ses portes à Ait Laâziz. Celui de Haïzer s’est spécialisé dans les formations en hôtellerie. A préciser que certains établissements de formation professionnelle, à l’image de ceux de Raffour et de Lakhdaria, se sont spécialisés dans le domaine de l’agroalimentaire. La politique du secteur dans la wilaya de Bouira vise, à présent, à répondre aux besoins du marché local du travail, et propose des formations en adéquation avec les spécificités économiques locales. A rappeler, enfin, que le secteur a vu l’inscription de projets d’envergure, dont un institut de l’enseignement professionnel (IEP) d’une capacité de 1 000 places pédagogiques, et trois autres instituts spécialisés (INSFP). Ces derniers seront respectivement implantés au chef-lieu de la wilaya de Bouira, à Sour El Ghozlane et à Lakhdaria. Deux d’entre eux ont connu le lancement des travaux de réalisation. L’IEP, actuellement en cours de réalisation, sera implanté à Bouira-ville.
D. M.