Deux ou trois choses que vous devez savoir

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Maître Ali Yahia commence sa mise au point en l’adossant à “Monsieur Benyounès Idir, directeur de la rédaction du journal la Dépêche de “Kabylie”. Tout d’abord je précise à l’auteur que Idir Benyounès est directeur de publication et que Kabylie sur notre fronton n’est pas entre guillemets, ni comme certains l’ont fait durant plus de 15 ans, entre parenthèses.S’en étant pris au quotidien que je dirige et à ma propre personne, Me Ali Yahia qui visiblement ne connaît ni l’un, ni l’autre a besoin de certaines information et éclaircissements. La Dépêche de Kabylie, n’attend point de l’avocat un quelconque certificat de bonne conduite. Le seul juge de notre travail demeure notre lectorat à qui nous devons notre renommée et notre percée dans le champ médiatique national. Me Ali Yahia, dans sa mise au point, ne contredit en rien nos écrits et s’adonne à un chapelet d’injures et d’insultes et de jugements de valeur.La mode étant de donner des leçons d’éthique, de déontologie et de… courage aux journlalistes, il ne déroge point à la règle.Me concernant, Ali Yahia doit savoir que Idir Benyounès n’a jamais cessé de faire son métier de journaliste, et cela même durant les années de feu et de sang. C’est d’ailleurs en cette qualité que j’ai assisté au procès des dirigeants de l’ex-FIS à Blida. Il est vrai que moi j’étais là pour couvrir, et Me Ali Yahia y était pour défendre Ali Benhadj et Abassi Madani.Durant toutes ces années, les journalistes algériens enterraient leurs collègues à “huis clos”, sans la présence ni un mot de campassion des militants des droits de l’Homme. Tahar Djaout, Smaïl Yefsah, Zinou, Achour Belghezli, Saïd Tazrout… plus de cent (100) journalistes assassinés, qui n’ont eu comme hommage de la part de certains que “la condamnation de la violence d’où qu’elle vienne” quand le GIA et autres FIDA ont revendiqué ces assassinats.Idir Benyounès, cher Maître, n’a pas à rougir de son parcours professionnel et des luttes syndicales et citoyennes qu’il a menées. Pour votre gouverne, je suis secrétaire général de la section du Syndicat national des journalistes à Tizi Ouzou, et membre du bureau national. En qualité de syndicaliste, l’on a réalisé une stèle à la mémoire des journalistes assassinés par le terrorisme à Tizi Ouzou, et des plaques là où ils ont été assassinés, afin que nul n’oublie. Ces luttes et bien d’autres encore, livrées par la profession, ont été menées quand des êtres semblables à vous nous traitaient d’être à la solde des généraux et je ne sais quelle autre officine encore. Quant à l’éthique et à la déontologie, les juges sont la justice et nos confrères ; auquels Ali Yahia veut se substituer, et je profite de l’occasion pour l’informer que Idir Benyounès a été élu par ses pairs au Conseil supérieur de l’éthique et de la déontologie. Alors, les donneurs de leçons, peuvent se réhabiller et aller chercher ailleurs, parmi ceux qui ont du “foin dans leur ventre”.

Idir Benyounès, directeur de la DDK

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