Créé en 1989, pour permettre à plus d’une vingtaine de familles de bénéficier d’un lot de terrain, le lotissement social, situé en amont du chef-lieu de la commune d’Ain Zaouïa, n’a pas encore fait l’objet d’une opération de régularisation, ce qui permettrait à ses habitants d’accéder au droit à la propriété sur des lots de terrains acquis sous forme de décisions administratives. Attributaires de terrains situés dans une zone constructible non viabilisée à ce jour, privée même de revêtement de la principale route menant vers le lotissement, les familles qui y résident depuis plus d’une décennie pour la plupart d’entres elles, attendent toujours le règlement du problème qu’ils ont déjà posé en 2007 avant même l’installation de l’actuel exécutif communal, à savoir la mise en conformité avec la législation en vigueur. Il faut savoir que l’exécutif communal n’a pas joué son rôle pour mettre fin à une situation de non droit, surtout lorsqu’on sait que les responsables de l’agence foncière de wilaya ont affiché leur disponibilité à travailler de concert avec l’APC pour procéder à la régularisation d’un lotissement où des empiétements sont enregistrés à plusieurs endroits, ce qui ne facilite pas la tâche des agents chargés de la délimitation des terrains. Dans plusieurs autres dossiers liés à la régularisation du foncier dans les villages, comme le transfert vers les réserves de la commune des 17 hectares constituant le village Azib Cheikh, un dossier qui n’a pas été suivi comme il fallait pour permettre aux villageois de bénéficier de l’aide à l’habitat rural, les autorités locales n’ont pas accordé beaucoup d’intérêt au problème posé par des dizaines de familles. Pourtant des promesses ont été faites pour honorer les frais engagés estimés à plus de 200 millions de centimes, une somme revendiquée par l’agence de régulation du foncier pour assurer un titre de propriété pour chaque bénéficiaire d’un lot, conformément au cahier de charge établi lors de la création du lotissement. De ce fait, et en l’absence d’une volonté de l’APC de prendre en charge les doléances de plus de 100 habitants dans une zone d’extension urbaine en manque de viabilisation et de commodité il ne peut en résulter qu’une grande anarchie qui règne au chef-lieu de la commune d’Aïn Zaouia, notamment en termes d’urbanisation.
M. Haddadi
