«La femme rurale est un élément-clé dans la politique du renouveau agricole mis en œuvre depuis 2002». C’est ce qu’a affirmé jeudi dernier, M. Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural.
Selon lui, « la femme rurale contribue de manière très efficiente dans la mise en œuvre des différentes formules d’investissement engagées et elle bénéficiera toujours du soutien des pouvoirs publics ».
Intervenant en marge de la célébration de la journée mondiale de la femme rurale, le ministre a appelé les différentes associations des femmes rurales à s’organiser dans une confédération nationale afin, a-t-il dit, « de mieux défendre leurs intérêts, d’harmoniser leurs activités et d’instaurer des espaces de concertation permanents avec les autorités ». Tout en indiquant que « l’Etat ne fait aucune différence entre l’homme et la femme en matière d’octroi de crédits et d’outils de travail », le ministre de tutelle dira que « cette journée constitue une opportunité pour rendre hommage à ces femmes algériennes qui défient toutes sortes d’obstacles pour apporter une précieuse collaboration pour le développement rural ».
Le ministre a, dans ce sens, assuré que « l’Etat est déterminé à poursuivre les efforts visant à impliquer la femme rurale dans les différents projets agricoles, en lui accordant des facilités sur le plan financier et de la formation ».
De son coté la présidente du Réseau national des associations des femmes rurales, Mme Baya Zitouni, a réitéré la volonté de la gent féminine à redoubler d’efforts dans les activités agricoles. Toutefois d’après elle, « le manque de campagnes de sensibilisation et de vulgarisation des formules d’aides publiques au profit des femmes rurales a quelque peu freiné l’engouement des concernées pour ces activités ».
L.O.CH