Les agents de laboratoire menacent

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Désemparés et lassés d’attendre la satisfaction de leurs revendications, les laborantins de l’éducation, affiliés à l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef) ont décidé de sortir de leur réserve et, disant que leur patience a atteint son paroxysme, ils menacent de renouer avec la protestation. La commission nationale des agents de laboratoire a rejeté catégoriquement la nouvelle classification de ce corps, qualifiée d’« injuste », comme indiqué dans un communiqué rendu publique hier par l’Unpef. Cette commission nationale a lancé un appel à tous ses adhérents pour se mobiliser autour de leur base afin de faire valoir leur plate-forme de revendications. « Devant cet état de fait, la commission nationale appelle les agents de laboratoire à rester vigilants et à se préparer à des mouvements de protestation, au cas où leurs revendications ne seront pas prises en charge », lit-on dans le même communiqué. Cette entité syndicale déplore, également, dans ce même communiqué « la non-intégration des agents de laboratoire dans le secteur de l’éducation nationale ». En effet, ce corps, qui se dit classé au bas de l’échelle par rapport aux autres corps de l’éducation nationale, revendique son intégration dans le secteur, conformément au décret exécutif 08/315.Cet organisme syndical estime qu’il est nécessaire, voire « impératif à ce que les agents de laboratoire bénéficient de toutes les primes et indemnités dont bénéficient actuellement les autres corps de l’éducation ». Il y a lieu de rappeler que les agents de laboratoire réclament « le droit à la prime de pédagogie et celle de qualification, le droit à la formation continue, la révision des horaires, le droit à la retraite après 25 ans de service, la délimitation des missions des ouvriers professionnels, la révision de la classification des corps communs et de leurs salaires, l’augmentation de la prime de rendement à 40% pour tous les corps communs ». Les  protestataires revendiquent également « l’application de la note de titularisation et l’ouverture de nouveaux postes budgétaires ». Les laborantins de l’éducation demandent aussi « la révision à la hausse des primes dites essentielles : la prime de danger, nécessaire aux laborantins qui manipulent des produits chimiques, la prime de transport, la prime de rendement ainsi que la prime de service permanent ».

L.O.CH

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