Dos au mur, après le dernier faux-pas à domicile (1-1) face au MCEE, à Béjaïa, les camarades de Boukemacha sont donc appelés à bien réagir ce soir devant l’Aigle Noir sétifien.
Un adversaire que les Béjaouis devront vaincre sur ses terres et revenir avec un résultat positif qui leur permettrait d’en finir avec cette série noire de quatre matchs sans victoire. En effet, les Vert et Rouge, qui traversent un passage à vide pour le moins précoce avec cette crise de résultats qui leur a valu de ne récolter que trois maigres unités en quatre rencontres, se disent plus que déterminés à damer le pion aux Sétifiens, à Sétif, afin de renouer avec le succès qui les fuit depuis la troisième journée. A cet effet, les joueurs que nous avons rencontrés à l’issue de la séance d’entraînement, d’hier matin, nous ont tous exprimé leur désir de revenir des Hauts Plateaux avec un résultat probant. Et les statistiques parlent pour les Béjaouis qui ont réussi à battre l’ESS au stade du 8 mai 45 lors des deux dernières saisons avec le même score de deux buts à un (2-1). Parviendront-ils à réussir ce soir la passe de trois à Sétif ?
En tout cas, les Vert et Rouge de Béjaïa qui ne cessent de dégringoler au classement général pour se retrouver à présent en 5e position, ont tout intérêt à gagner ce soir pour, d’abord passer un bon Aïd et ensuite entrevoir la suite du parcours avec beaucoup de sérénité. Cela dit, il est vrai que leur mission semble des plus délicates face à un team gonflé à bloc suite à sa dernière victoire ramenée d’Oran. Il est indéniable qu’une autre contre-performance des camarades de Cédric, ce soir dans le chaudron du 8 mai 45, les plongerait inéluctablement dans une crise ouverte avec peut-être pour conséquence le départ du coach français, Alain Michel, qui jouera probablement sa tête face à l’ESS, en raison notamment de ses choix tactiques tant décriés par les fans du club, comme lors du dernier match face au MCEE où les Béjaouis avaient alors évolué avec beaucoup de prudence face à un adversaire de calibre moyen et de surcroît à domicile.
B. Ouari