A quelques jours de la fête de l’Aïd El Adha, fête où les familles ont pour tradition de se rendre aux cimetières et se recueillir devant les tombes de ceux qu’ils ont perdus, la direction de la Protection civile de la wilaya de Béjaïa, avec la contribution de l’ensemble des APC de la wilaya, du Croissant rouge algérien, des Scouts, de la direction de l’Action sociale, du mouvement associatif et de secouristes formés par la Protection civile, organise une campagne de nettoyage des cimetières. Ainsi, les familles auront du baume au cœur en découvrant la propreté des lieux où reposent ceux qui leur étaient chers. Le coup d’envoi de cette opération a été donné hier lundi, à 9 heures du matin, au cimetière de Sidi M’hamed Amokrane dans la ville de Béjaïa. Cette campagne, qui consiste à enlever, en plus des détritus et autres bouteilles qui jonchent le sol, les mauvaises herbes, les chardons, les ronces et les genets qui entourent les tombes est, comme le souligne le communiqué de presse de la Protection civile, « une action hautement citoyenne ». Cependant, elle ne doit pas être circonstancielle, c’est-à-dire organisée uniquement à l’occasion de fêtes religieuses. Elle devrait être, de l’avis des citoyens, continuelle et suivie. Les APC pourraient créer des services chargés de veiller en permanence sur la propreté de ces lieux de piété et de recueillement. Et quand un cimetière est plein, à l’exemple de celui de Sidi M’hamed Amokrane, les services de l’APC, au lieu de creuser des tombes sur les allées, devraient penser à trouver d’autres espaces dans la commune qui pourraient servir de cimetière. Même s’il est vrai que tous les habitants de Béjaïa veulent enterrer leurs morts au cimetière de Sidi M’hamed Amokrane, de par sa proximité et de son ancienneté. L’action initiée par la Protection civile, qui est à saluer à plus d’un titre, devrait être répétitive et s’inscrire dans la durée.
B. Mouhoub