«Je suis venu régler un problème en urgence et je ne pardonnerai jamais aux dirigeants de la JSK qui ont été à son origine. C’est un problème de logement qui remonte à plus de deux années, la direction du club s’était engagé à prendre en charge la première tranche et moi je devais m’acquitter de la seconde mais après mon départ qu’ils n’ont pas digéré, ces derniers n’ont pas honoré leur engagement. J’ai été surpris de recevoir une correspondance me demandant de m’acquitter en urgence de la première tranche. Je me suis alors déplacé en catastrophe, pour une journée afin de régler ce problème avec l’organisme concerné. Le président m’avait fait la promesse devant Hakim Meddane et Saïd Boukhari et j’ai en ma possession un document prouvant l’engagement de la direction du club à prendre en charge la première tranche. Cette somme que devait payer la direction de la JSK est le fruit de ma sueur, mais j’ai préféré régler cette somme plutôt que d’aller en justice. Je suis un enfant du club et j’ai ma crédibilité que je ne suis pas prêt à marchander pour tout l’or du monde. Je pense que les dirigeants ne m’ont jamais pardonné d‘être parti au Qatar malgré les nombreux services que j’ai rendu des années durant à mon club la JSK». Questionné sur sa nouvelle situation au Qatar, l’ex-international de la JSK a avoué que le public kabyle lui manque énormément ainsi que certains joueurs avec lesquels il se sentait très proche. «Ici au Qatar je ne manque de rien. Je mène bien ma vie en famille et rien ne me manque, mais j’avoue que la chaleur du public kabyle me manque terriblement ainsi que celle de certains coéquipiers avec lesquels je partageais beaucoup de choses». Evoquant le championnat d’Algérie, l’ex-libéro kabyle se dit être au courant des faits et suit régulièrement le championnat d’Algérie sur la chaîne Canal Algérie. Concernant son équipe actuelle, le Sylia du Qatar, Brahim nous a fait part que le championnat n’est qu’à la sixième journée et que son équipe a les moyens de finir parmi les trois premiers. «Actuellement nous sommes à la sixième journée et mon club compte cinq points contre onze pour le premier au classement. Le championnat se jouera sur trois phases de neuf matchs avec au total vingt-sept journées. Je crois que nous avons les moyens de rattraper le retard qui nous sépare du leader et on a toutes les chances de remonter la pente et de terminer parmi les trois premiers. Le niveau est très bon. Je dirai qu’il est même de loin supérieur à celui de l’Algérie contrairement à ce qui se dit chez nous sur le football au Qatar» conclut l’ex-capitaine des Canaris qui a tenu à saluer chaleureusement tout le public kabyle à l’occasion de la fête de l’Aïd. “Je profite de cette occasion offerte par votre journal pour souhaiter une bonne fête de l’Aïd à toute ma famille, les supporters de la JSK et tout le peuple algérien.”
Salem Klari