C’est devenu maintenant une tradition, l’établissement public hospitalier (EPH) Krim Belkacem a organisé une journée de collecte de sang, avant-hier, au sein du service d’épidémiologie et de santé préventive, en face de la mosquée Ali Mellah au centre-ville.
Dès l’ouverture de cette structure sanitaire, des donneurs se sont déplacés même des villages les plus reculés pour donner un peu de leur sang. Nous y avons rencontré certains d’entre eux. « Je suis venu de Hennia. Tous les trois mois, je fais un don au profit des malades. Nous sommes maintenant habitués à ce genre d’actions », nous a dit l’un d’eux. Ils étaient nombreux à attendre leur tour. A l’intérieur, nous avons aussi constaté que tous les moyens étaient mis en place: personnel médical et paramédical, seringues, pochettes… « L’EPH a mis en place tout ce qu’il faut. Nous avons remarqué qu’il y a un écho au sein de la population bien que cela soit un jour de semaine d’une part, d’autre part, nous sommes à la veille de l’Aïd. Tout est pris par les préparatifs de la fête. Malgré cela, l’opération est une réussite », nous a répondu la secrétaire générale de l’association de donneurs de sang de Draâ El-Mizan et médecin à l’EPH. Notre interlocutrice a évoqué le manque de moyens au sein de l’association. « Avec plus de moyens, nous pourrions faire beaucoup mieux », a-t-elle ajouté. Et d’enchaîner: « en tout cas, depuis que l’EPH organise de telles journées, il y a suffisamment de sang dans les banques de l’hôpital. Ce serait encore plus important si notre association était dotée d’une unité mobile afin de toucher tous les villages et par ricochet le plus grand nombre de donneurs ». Elle nous informera qu’une collecte similaire a été organisée au début du mois à Aït Yahia Moussa. « Nous y avons collecté une bonne quantité de sang », a-t-elle précisé. Signalons néanmoins qu’à l’EPH, les besoins en sang sont très importants en raison du nombre considérable d’interventions chirurgicales qui y sont faites.
Amar Ouramdane