Les différents chemins de la commune de Tizi N’ Tleta, relevant de la daïra de Ouadhias, sont dans un piètre état, ceux du chef-lieu communal comme ceux des villages. Dans le chef-lieu de la municipalité à la moindre averse, la chaussée devient impraticable, de grandes flaques d’eau de pluie se formant, au grand dam des habitants. L’eau envahit tout, les commerces et même les infrastructures étatiques comme la poste. « Nos magasins sont inondés par les eaux pluviales charriant différents déchets entassés ici et là dans les coins du quartier », se plaint un commerçant à proximité de l’arrêt des fourgons du village du Cheurfa. De l’autre côté du chef-lieu, la route menant vers la commune de Mechtras, plus précisément en face de la station des fourgons d’Ighil Imoula, l’asphalte est inexistant, des trous béants remplis de gadoue dans plusieurs endroits. Un transporteur vers Mchtras et Boghni notera « la route n’est pas carrossable ces derniers temps. Les dernières pluies ont suffi à faire empirer la situation et c’est nous qui payons les frais, avec les incessantes pannes ». Il ajoutera que le chef-lieu n’a bénéficie d’aucun projet de revêtement depuis des années : « quand les responsables locaux prendront-ils cela en charge ? ». Dans les villages, c’est le même topo, le réseau routier s’est rétréci en plus d’être impraticable, surtout avec les travaux de canalisation qui s’éternisent. A titre illustratif, la route du Cherfa vers le village d’Aït Abdelmoumene, la circulation est très difficile, la route a été dégradée par les travaux de gaz de ville sans qu’elle ne soit remise en état. Les automobilistes ne savent plus à quelle autorité à se plaindre. Un habitant d’Aït Graiche fulminera : « Nous avons cru qu’après l’achèvement des travaux de gaz de ville, les travaux de remise en l’état s’en suivront, mais cela n’a pas eu lieu à ce jour. Et nous continuos de subir les conséquences de ce laisser aller, un calvaire au quotidien ».
B. K.