C’est pour la première fois depuis l’avènement du multipartisme que le parti de Louiza Hanoune est en lice dans la région berbérophone. Mais, sur les six communes concernées par les partielles, le PT n’est présent qu’à El Asnam dont l’assemblée populaire est aussi convoitée par le RND, le RCD, le MSP, l’UDL, le FND et des indépendants pilotés par Bellout Amar, directeur général de Betecob. Aksas Yahia, tête de liste du Parti des travailleurs, est le seul candidat en lice que les Asnamis ne semblent pas connaître. Même les délégués des ârchs, pourtant très attentifs et très scrutateurs, ne savent rien du candidat. “C’est quelqu’un, je crois, qui habite quelque part dans la région de Haizer”, essaie de le situer vaguement, B.Rabah, mandataire du comité d’El Asnam.C’est dire que la structure de l’Arlette Laguiller nationale est mal partie à El Asnam pour prétendre conquérir même un…strapontin. Cela dit, le PT n’est pas sans savoir que sa course à El Alsnam ne le mènera pas à l’assemblée populaire. Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il fait de la figuration juste pour faire de la figuration. En fait, à travers leur unique candidat à Bouira, des trotskistes algériens ciblent des dividendes politiques et surtout sondent le terrain électoral des communales dans da région est pour, pourquoi pas, revenir à la charge avec de “meilleurs chevaux”, au terme du quart de mandant.
T. O. A.