Les usagers qui prennent les fourgons desservant la ligne Akbou – Tazmalt, doivent faire preuve de beaucoup de patience durant le trajet.
En effet, pour arriver à destination (Akbou ou Tazmalt), le trajet, qui normalement se fait entre 25 et30 mn, prend souvent près d’une heure voire plus, à cause des multiples arrêts, facultatifs au demeurant, et des bouchons qui se forment, surtout à l’entrée de la ville d’Akbou et à proximité des passages à niveau d’Allaghane et de la maisonnette (Tazmalt). C’est le calvaire au quotidien pour les usagers. Arriver à temps à son travail ou à l’école relève de l’impossible, il faut se lever tôt ! Sur cette ligne, des dizaines d’arrêts sont effectués par les conducteurs, afin d’embarquer les voyageurs, qui pour certains ne font preuve d’aucune bonne volonté. Au lieu de se rassembler en un endroit, ils s’éparpillent à quelques mètres de distance sur les accotements. Résultat : Le fourgon marque plusieurs arrêts sur une longueur de 100 mètres ! Ce qui constitue une perte de temps considérable. Ajouter à cela, les interminables bouchons. Dès qu’on arrive à hauteur de Bouzerwal, à l’entrée de la ville d’Akbou, on est happé par le stress à cause des embouteillages. La circulation devient très lente et la RN26 se congestionne, créant de ce fait une anarchie indescriptible. Des automobilistes n’hésitent pas à carrément rouler sur les accotements afin de doubler les autres. Certains se permettent même de circuler sur celui de gauche au lieu de serrer à droite ! On en voit de toutes les couleurs sur ce tronçon. La réalisation d’une trémie au niveau de Guendouza (Akbou) n’a malheureusement pas résolu cet éternel problème de bouchons, et les raisons en sont : l’étroitesse du pont de Bouzerwal, qui ralentit sensiblement la circulation, la route du marché appelé communément «Avrid n souk» et les trois chemins d’Arafou. Cela du côté d’Akbou. Au niveau de Tazmalt, il y a le passage à niveau d’Allaghane et celui de la maisonnette qui, à eux deux, ralentissent énormément la circulation. En conséquence, le trajet Akbou-Tazmalt prend plus de temps qu’il n’en faut, ce qui n’arrange vraiment pas les usagers et le transport en général.
Pare-choc contre pare-choc à Ouzellaguen
L’étroitesse de la chaussée permet tout juste le croisement de deux véhicules, et la multiplication des dos-d’âne fait que les automobilistes souffrent, tout le long de la semaine, des embouteillages qui sont légion au centre-ville d’Ouzellaguen. Si l’on s’en tient à cela, le vendredi, jour de marché hebdomadaire, ce sont donc des bouchons de plusieurs heures qui se forment à hauteur de ce marché et tous les automobilistes connaissent le calvaire de l’attente qui mettent les nerfs à rude épreuve. Ces derniers d’ailleurs préfèrent contourner l’endroit par Seddouk, rallongeant le trajet de quelques mètres pour ne pas perdre quelques heures. Il y a environ cinq ans, les autorités locales ont pensé résoudre le problème en projetant une route d’évitement en dehors de la ville. Un projet lancé en catimini et qui tarde à se concrétiser. «Notre objectif était de désengorger la ville d’Ighzer Amokrane des véhicules qui y transitent, notamment les poids lourds, par une déviation que nous avons envisagée en dehors de la ville. Un projet que nous avons soumis à la tutelle qui tarde à être entériné alors que tout le monde sait la galère des automobilistes qui empruntent la route nationale 26, traversant les villes de Sidi Aïch, Ighzer amokrane et Akbou, pour ne citer que celles-là où les bouchons sont quasi permanents à longueur d’année», a souligné un élu communal. Vivement donc la réalisation de la pénétrante qui reliera la ville de Béjaïa à l’autoroute Est-ouest, seule alternative et dernier espoir pour les automobilistes souffrant de ce tunnel sans fin qu’est la RN 26. Une route également très mal entretenue, car à l’étroitesse de la chaussée s’ajoute la scarification du goudron, situation qui date de plusieurs années déjà. Et dire qu’elle dessert le deuxième port d’Algérie et une ville touristiques fréquentée par de millions de vacanciers chaque année.
Syphax. Y et L. Beddar

