Et le calvaire continue

Partager

« Nous avions même bloqué ce tronçon de la route en avril dernier. Le wali nous avait promis de mettre fin à ce calvaire. La situation s’est améliorée pendant un certain temps, mais voilà que le calvaire est de retour », nous a confié un membre de la coordination des villages d’Ait Yahia Moussa.  Au jour d’aujourd’hui, il est presque impossible de rentrer chez soi avant 21h à cause de cette anarchie qui s’est installée au niveau de l’intersection entre la route qui mène vers Tirmitine et la RN 25. Dès seize heures, et parfois bien avant, c’est le blocage total. D’ailleurs, les citoyens d’Ait Yahia Moussa et de Boghni essaient de s’organiser pour lancer une autre action. « Cette fois-ci, nous allons revendiquer l’installation d’un barrage fixe au niveau de cette intersection », a ajouté notre premier interlocuteur. Les habitants de la commune d’Aït Yahia Moussa, ceux de Draâ El-Mizan, ainsi que les voyageurs à destination de Tizi-Gheniff et de Boghni passent plus de deux heures à attendre pour voir enfin les embouteillages levés. « Je sors de chez moi à six heures du matin et je ne rentre que vers vingt deux heures complètement épuisé. Vraiment, je suis au bout de mes peines », nous a dit, tout exaspéré ce travailleur d’Iâallalen. Comme ce dernier, ils sont nombreux à subir quotidiennement les affres de ce déplacement obligatoire pour gagner leur pain dans des chantiers de Draâ Ben Khedda. La coordination des villages et des transporteurs par fourgons de ces communes comptent d’abord rappeler ce problème aux chefs des daïras de Draâ Ben Khedda et de Draâ El Mizan avec une copie au wali avant de passer à l’action.                                                                                                                    

A. O.

Partager