Le stade de 50 000 places de Tizi-Ouzou n’est pas près de voir le jour, d’autant plus que la lenteur des travaux est de plus en plus flagrante et que le projet n’en est qu’à 20% de son taux d’avancement. C’est ce qu’a d’ailleurs déclaré hier, le wali de Tizi-Ouzou, M. Abdelkader Bouazghi. Le premier magistrat de la wilaya a profité de la conférence de presse, organisée, hier en début de matinée, par la direction de l’énergie et des mines, afin de tirer la sonnette d’alarme quant à ce projet de réalisation du stade de 50 000 places octroyé à la wilaya de Tizi-Ouzou. Le wali a mis en exergue le taux d’avancement insignifiant des travaux, depuis leur lancement en mai 2010, qui « ne dépasse pas les 20 %, pour le stade, et pas plus de 10% pour ce qui est du complexe sportif », dira-t-il. Des retards qui ont fait couler beaucoup d’encre et dont la majeure partie est à mettre au compte de « l’incompatibilité d’humeur entre le bureau d’étude chargé du projet et le groupement d’entreprises chargé de sa réalisation », expliquera le responsable, ajoutant que le gros du retard a été enregistré avant l’entame des travaux, puisque le début effectif des travaux sur le terrain n’a pu avoir lieu qu’en mars 2011. Il signalera, par ailleurs, que « des réunions sont fréquemment organisées entre les deux parties et le cabinet du wali, afin de trouver des solutions aux problèmes posés ». Les parties citées, à savoir, le groupement d’entreprises composé de l’Espagnole FCC Construction et le groupe Algérien ETRHB Haddad, ainsi que le bureau d’étude, seront d’ailleurs interpellés par le premier magistrat de la wilaya afin de faire en sorte que le désaccord soit mis de côté pour le bien de toute la région. Le wali a, par ailleurs, tenu à écarter toute idée de rallonger le budget initialement prévu pour la réalisation du grand stade de la ville des genêts. M. Abdelkader Bouazgui a affiché néanmoins, son optimisme quand à la livraison du projet à l’horizon 2014, « si le problème est bien évidement levé », a-t-il dit. C’est dire que l’échéance, déjà renvoyée à la mi- 2013, le sera, une nouvelle fois, pour l’année d’après.
Ch. T.