A Béjaïa, ce matin, une délégation constituée des autorités locales, à leur tête le wali, se rendra au musée du moudjahid où le responsable de l’organisation des moudjahidine prononcera un discours. La délégation se rendra par la suite au stade Benallouache pour donner le coup de starter de la troisième édition du semi marathon national et officialiser l’appellation de ce stade du nom du chahid Salah Benallouache. Hier au soir, la même délégation a assisté au théâtre régional, à une pièce théâtrale révolutionnaire présentée dans le cadre des activités prévues dans la 4e édition du festival international de théâtre de Béjaïa qui se déroule du 29 octobre au 4 novembre, avant qu’elle ne se rende à la place du 1er novembre pour se recueillir à la mémoire des martyrs de la révolution et procéder à la levée des couleurs.
Riche programme en perspective à Barbacha
Plusieurs activités culturelles, sportives et artistiques sont au menu du programme de la célébration du 58eme anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale dans la commune de Barbacha qui a payé avec ses 119 martyrs, un lourd tribut pour libérer le pays du joug colonial. Concocté par la maison de jeunes de Barbacha, ce programme, qui débutera aujourd’hui, proposera des expositions photos des martyrs et moudjahidines de la région ainsi que des livres et brochures sur l’histoire de l’Algérie. Des documentaires, réalisés par cette maison de jeunes, seront projetés pour l’occasion au grand public. En outre, plusieurs concours qui porteront sur la poésie révolutionnaire, le dessein, les jeux d’échec, tennis de table et des recherches sur les personnalités historiques de la localité seront organisés au profit des jeunes de la région. Par ailleurs, une grande cérémonie est prévue pour le 03 novembre au niveau de la maison de jeunes de Barbacha pour la remise des prix aux trois premiers vainqueurs de chaque concours. Enfin, une sortie sur les lieux où s’est déroulée la bataille dite de Gamat, dans les hauteurs de Barbacha, sera également organisée pour l’occasion.
A. Gana et Boualem Slimani