Exposition originale de photos inédites

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Pour célébrer le 58e anniversaire du début de la révolution armée, Média Club organise  une opération d’affichage de photos géantes sur la guerre de libération nationale. Tyrannie, peur, humiliation  et répression, sont les notions que reflètent les photographies géantes  qui sont exposées, depuis hier, à l’intérieur de la maison de la presse Tahar Djaout, sise à Alger. Ces photos rapportent des scènes vivantes sur la situation dramatique, à laquelle  faisaient face les Algériens durant cette période. Ces photographies géantes relatent des scènes de tortures infligées par l’armée française, et décrivent la situation sociale  « misérable » dans laquelle vivaient les citoyens algériens. Les figures du Front de libération nationale (FLN) sont aussi présentes, à  travers ces photos, démontrant en effet le rôle du militantisme politique dans le processus de libération. L’exposition n’a pas manqué de mettre en exergue également, le rôle de la femme algérienne dans la guère de libération nationale, à travers ses actions sur touts les fronts, qu’ils soient social ou militaire. Cette exposition de 180 photos, devait avoir lieu au mois de septembre dernier, mais les moyens financiers ont fait défaut, car le directeur de Média Club n’a  pas pu trouver des entreprises qui peuvent  fiancer ce projet. Il est utile de souligner que, New Presse a obtenu ces photos grâce à ses liens avec les agences mondiales, aux Etats Unis, en France et d’autres pays. Par ailleurs, dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance et à l’occasion de l’anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, le 1er novembre 1954, d’autres expositions de photos sont organisées, à travers tout le territoire national. En effet, des photographies prises par le reporter italien Vittorugo Contino pendant la guerre de libération nationale sont exposées à partir d’aujourd’hui à l’Institut culturel italien d’Alger. Intitulée ’’Algérie 59’’, l’exposition comporte une cinquantaine de clichés grand format et en noir et blanc, pris en 1959 dans les maquis et les camps des monts de la Medjerda dans le Constantinois.        

             

Samira Saïdj 

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