Même si l’administration assure que tout a été d’ores et déjà mis en place, il n’en reste pas moins que la plupart des candidats qui prennent part aux élections locales du 29 novembre à Béjaïa ne savent toujours pas sur quel pied danser.
La chasse aux voix ne peut être ouverte qu’après l’installation de la CWSEL et les CCISEL au niveau des 52 communes que compte la wilaya de Béjaïa. Un premier couac qui démontre, estime le premier secrétaire fédéral du FFS, Khaled Tazaghart, « la fragilité du système ». Néanmoins, hier, premier jour de campagne électorale, les formations politiques en lice à Béjaïa sont allées à la rencontre des citoyens. C’est le cas notamment des candidats du parti d’Ait Ahmed. « Nous avons programmé des meetings et des rencontres de proximité à travers toutes les communes de la wilaya au premier jour de campagne (Hier, ndlr)», nous dit Khaled Tazaghart, joint par téléphone, en ajoutant qu’un méga-meeting, animé conjointement par le premier secrétaire national du parti et le tête de liste pour l’APW de Béjaïa, Brahim Meziani, sera organisé jeudi prochain, à la Maison de la culture Taos Amrouche. Il souligne que le FFS vise, à travers sa participation au scrutin du 29 novembre, à « arracher le maximum d’espaces pour perpétuer le combat qui mettra fin au pouvoir mafieux ». Les services de la DRAG, de leur coté indiquent que pas moins de 432 sites seront mis à la disposition des candidats pour animer des meetings. Parallèlement, et au premier jour de campagne, hier, les panneaux d’affichage réservés aux listes de candidatures pour le double scrutin du 29 novembre étaient vides !
F. A. B.