Rien n’est encore joué

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La finale de la Ligue des champions d’Afrique est encore loin d’avoir livré son verdict. Dimanche dernier, Al Ahly et l’Esperance se sont séparés sur un résultat nul (1-1) au stade Bordj El-Arab d’Alexandrie. 

Les deux équipes devront donc se départager le 17 novembre, en Tunisie. L’Espérance s’est fixé pour objectif de devenir la cinquième équipe de l’histoire de la compétition à conserver son titre. Al Ahly court quant à lui après un sacre continental depuis 2008, ce qui ne l’empêche pas de demeurer le club le plus titré d’Afrique. En outre, le vainqueur du tournoi représentera le continent lors de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2012.Pour la deuxième fois depuis la tragédie de Port-Saïd, survenue au mois de février dernier, le public égyptien a pu assister à un match. Devant 20 000 supporters d’Al Ahly et quelques Tunisiens, une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes du drame avant que les locaux prennent le jeu à leur compte. Mohamed Aboutrika aurait pu ouvrir le score en première mi-temps, tout comme Mohamed Gedo Nagy mais, menée de main de maître par Moez Ben Cherifia, la défense tunisienne contient les assauts égyptiens. Le gardien international avait déjà joué un rôle majeur l’an passé à l’occasion du nul vierge obtenu par son équipe sur le terrain du Wydad Casablanca, en finale aller. Au retour, les Sang et Or s’étaient imposés sur la plus petite des marges. Les Tunisiens prennent cette fois l’avantage quatre minutes après la reprise. Auteur d’une intervention peu inspirée sur un corner, le gardien Sherif Ekramy offre le but sur un plateau à Walid Hichri, qui n’a qu’à pousser le ballon de la tête au fond des filets. Piqués au vif, les Égyptiens obligent Cherifia à multiplier les interventions décisives. Hossam El Badry fait alors entrer Mohamed Barakat, El-Sayed Hamdy et Emad Meteab dans l’espoir d’inverser la tendance. Joseph Yannick N’djeng aurait pourtant pu doubler la mise à la 66ème minute, sur un nouveau corner, mais la frappe de l’attaquant camerounais manque le cadre. Alors que la victoire semble avoir choisi son camp, Hamdy endosse les habits de sauveur. À deux minutes du coup de sifflet final, Ahmed Fathi fait exploser la défense de l’Espérance, avant de trouver Hamdy démarqué. La reprise instantanée de l’international égyptien ne laisse aucune chance à Ben Cherifia, pour la plus grande joie des spectateurs. Hamdy aurait même pu donner la victoire aux siens dans le temps additionnel sur une ultime occasion mais il était dit que cette finale resterait indécise jusqu’au bout.  

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