«Le changement, c’est maintenant ou jamais !»

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Il était déjà maire d’Ait Yahia de 2000 à 2007 sous la bannière de son ancien parti, le FFS. Après un recul de 5 ans, Mohand Ben Slimane revient comme tête de liste du Mouvement Populaire Algérien.

La Dépêche de Kabylie : Qui est Mohand Ben Slimane ?

Mohand Ben Slimane : Un fonctionnaire dans l’éducation, âgé de 48 ans et père de 4 enfants. J’ai adhéré au FFS en 1989. En 1997, je suis entré à l’APC sous la bannière de ce parti, en tant que premier vice-président. En 1999, après la destitution de l’ex-maire, je suis devenu maire. En 2002 et 2005, j’ai également été réélu à ce poste. Bref, 11ans de présence à l’APC d’Ait Yahia.

Donc, 11ans de carrière comme premier magistrat communal, quel est le bilan de cette expérience ?

Lors de notre entrée à l’APC, en 1997, on a trouvé la localité dans un état déplorable, avec un manque flagrant d’infrastructures pénalisant les citoyens. Des villages entiers étaient sans eau depuis belle lurette, et vivaient avec des problèmes d’assainissement et des pistes non revêtues…etc

Pour mettre fin à ces calvaires, on avait décidé de planifier un plan d’action, et on a pu arracher des projets d’infrastructures, surtout celles de premières nécessités, à titre d’exemple, le nouveau lycée, le CEM du village Tagounit, la bibliothèque et la crèche communales, la nouvelle ville de Boushel. En 2006, on a décroché 330 habitats ruraux pour la région, sans oublier le relogement des sinistrés du séisme. Concernant le gaz de ville, on s’est opposé à la wilaya, en 2006, pour que le gaz de ville ne passe pas par Ain El Hammam sans que notre localité n’en bénéficie. Après une semaine, le wali avait envoyé une commission pour nous informer que la localité a, enfin, bénéficié du raccordement de 1500 foyers. Je ne dirai pas qu’on a réalisé le miracle, néanmoins, on pu améliorer les conditions de vie de nos concitoyens par la réalisation d’infrastructures de première nécessité.

Peut-on savoir ce qui a motivé votre retour sur la scène politique et pourquoi vous avez opté pour le MPA ?

J’ai répondu à l’appel de ma population qui ma sollicité de me présenter encore une autre fois.

Nous avons opté pour une liste indépendante et nous avons regroupé 850 signatures, mais, comme nous avons trouvé des contraintes, j’ai convoqué une assemblée générale avec plus de 200 personnes et nous avons opté pour le MPA.

Le MPA est un jeune parti et son président, Amara Benyounès, est un homme intelligent issu d’une famille révolutionnaire, c’est le fils d’Ath Yahia et je ne regretterai jamais mon choix. 

Un commentaire sur votre liste…

C’est une liste jeune et ambitieuse, qui a de la volonté. Elle regroupe des ingénieurs, des licenciés et des intellectuels, elle n’a jamais été imposée, c’est le choix des citoyens de la commune et je suis convaincu que ces jeunes vont apporter un plus pour la région.

Si vous été élu maire, quelle seront vos priorités ?

La première des choses, si la population nous accorde sa confiance, je vais demander au wali, à propos des 1200 logements destinés à la commune d’Abi Youcef qu’il nous accorde un  quota, parce que notre commune dispose de plus de 6 hectares de terrains qui peuvent recevoir jusqu’à 2000 logements. Aussi, nous allons continuer les travaux du nouveau siège de l’APC, car l’actuel ne répond plus au grand nombre des citoyens de la localité. On va construire des aires de jeu à travers nos hameaux. Je vais réserver, dans le budget communal, une somme conséquente pour les cantines scolaires. J’ai envie de suivre l’exemple de la localité d’Iferhounène qui a réalisé des infrastructures extraordinaires, j’en suis jaloux, mais, en toute sincérité je profite de l’occasion pour féliciter ses responsables. 

Quels messages souhaitez-vous adresser à la population d’Ait Yahia ?

C’est le moment ou jamais pour un changement radical. 

La population a besoin d’un nouveau souffle, j’espère qu’elle rejoigne le programme du MPA qui porte beaucoup d’espoir dans tous les volets. Je lance, aussi, un appel à nos militants pour être solidaires autour du projet que nous portons et si je suis élu, je serais le maire de tous, sans exception.

Propos recueillis par Slimane Ben Addi

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