A Maâtkas, la campagne électorale peine à démarrer. Au 2ème jour, c’est le parti de Benyounès, le M.P.A, qui a ouvert le bal. En effet, à travers une longue déclaration, affichée au quatre coins de la commune, la section de ce parti appelle les citoyens à opter pour le changement en vue d’en finir avec la mauvaise gestion qui a paralysé la municipalité et l’empêche de goûter aux délices du développement. « La complexité de la situation à laquelle est confronté notre commune n’est pas le fruit du hasard, mais la résultante d’une mauvaise gestion et de la morosité politique actuelle ». La section du parti appelle la population et les partis engagés dans cette élection à observer avec sérénité ce grand rendez-vous afin de réhabiliter le politique à Maâtkas. Le MPA s’engage, dans le cas où il arriverait à la tête de l’APC, « à servir l’intérêt de la population toute entière, à travailler en symbiose avec les comités de villages et le mouvement associatif, avec comme seul objectif de servir les citoyens et de les protéger ». Dans l’autre commune de la daïra, Souk El Tenine en l’occurrence, la campagne a été entamée par le FFS, ou du moins ce qu’il en reste. Seulement, les banderoles déployées par ses militants ont été déchirées par des inconnus dans la nuit de dimanche à lundi. « Un comportement condamnable », jugent les observateurs de la scène politique de Souk El Tenine. Rappelons que cette municipalité a été gérée par le FFS depuis plus d’une décennie, toujours avec une majorité absolue. Cette action est-elle le fruit des événements qui ont ébranlé le parti d’Ait Ahmed depuis les dernières législatives, ou est-ce un vœu de changement exprimé par quelques citoyens ? La réponse, nous l’aurons le 29 novembre prochain. Rappelons que dans cette commune, 4 partis (FFS, FLN, RND et RCD) se disputent les 15 sièges mis en jeu.
Hocine T.