Pénurie des vaccins HBV

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Cette semaine, une pénurie de vaccins a été constatée dans le centre de soins de Boudjima, ce qui a créé une vive inquiétude chez les mamans. Jeudi dernier matin, près d’une centaine de femmes ont pris d’assaut ce centre de soins, en vue de vacciner leurs bébés, notamment contre l’hépatite et la diphtérie, et d’autres pour faire les rappels de vaccination. Mais après avoir déposé les carnets de vaccination, on leur signifia qu’elles devaient renter chez elles, car il y a un manque de vaccins dénommés HBV. « J’attends le vaccin depuis bien avant l’Aïd et aujourd’hui on me dit qu’il n’y a pas de vaccin. Jusqu’à quand faudra-t-il encore attendre ?», nous a dit une jeune maman. Beaucoup de parents ont exprimé leurs inquiétudes de voir le calendrier vaccinal de leurs enfants perturbé par l’indisponibilité du vaccin, administré pour les nouveau-nés.  

« Nous sommes toujours ravitaillés en ce vaccin, mais pas en quantité suffisante pour couvrir  toute la demande. Nous avons reçu, une fois, 40 doses mais c’est une quantité insuffisante pour satisfaire tout le monde », indique un agent paramédical. « Cette fois-ci on a presque une centaine de carnets de vaccination et cela est dû à la dernière  grève des paramédicaux, c’est une grande accumulation », dira un autre agent au dispensaire de Boudjima.

Par ailleurs, un autre infirmier de ce centre de soins nous a parlé du manque de salles de vaccination et surtout du fait que le centre n’est pas doté d’une salle d’attente réservée pour les femmes enceintes, les mamans et leurs bébés. Ceci constitue un risque de contamination pour les bébés, vu que d’autres malades attendent les visites médicales dans la même salle, notamment en ce début de période hivernale où  tout le monde est grippé.  Enfin, et d’après les dernières explications données par les infirmiers, la pénurie de vaccins au niveau de ce centre de soins est temporaire et les doses seront disponibles ou cours de la semaine, puisque ce manque n’est pas d’ordre national.                                

R. Arkam

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