La commune de Tizi N’Tleta, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, accuse un manque flagrant en terme d’infrastructures de bases, notamment celles destinées à la jeunesse. En effet, cette localité est considérée comme l’une des plus déshéritées de la wilaya, du fait qu’elle ne bénéfice que de la subvention de l’état, Le chômage colle à la peau des citoyens et les jeunes sont livrés à eux-mêmes, aucune initiative n’est à ce jour venue améliorer leur quotidien. Il y a lieu de signaler que deux foyers de jeunes ont été implantés dans deux villages, l’un d’eux au village d’Aït L’Hadj Ali, ses travaux ont été achevés mais sa réception n’est pas pour demain. Un membre du comité du village que nous avons approché dira : « Le foyer en question est achevé depuis déjà quelques mois, mais sa réception n’a pas encore eu lieu à ce jour ». Il ajoutera sur sa lancée : « nous avons une cagnotte pour l’achat de l’équipement nécessaire à son fonctionnement et les jeunes doivent s’impliquer dans sa mise en service, sinon, même si la réception a lieu, le lieu restera fermé ». Au village d’Aït Abdelmoumène, le projet de réalisation de deux foyers de jeunes se trouve dans la même situation. Entamés depuis plus de quatre ans, leurs travaux sont achevés mais leur mise en service est renvoyée aux calendes crèques : « nous venons en effet de recevoir une enveloppe de 20 millions qui sera réservée à l’achat du matériel nécessaire », dira M Amarkhodj, un membre du comité du village.
B. K.