Les patients de l’EPSP d’Adekar se plaignent, depuis des mois, du fait que plusieurs services de la clinique sont réduits au strict minimum, en termes deprestations de service.
à l’intérieur, dans le hall transformé en salle d’attente, un avis daté du mois d’août dernier, placardé sur la porte du laboratoire dudit établissement, fait mention que seuls les cas urgents sont admis, faute de réactifs. Des réactifs qui ne sont à ce jour toujours pas disponibles, selon le responsable de la pharmacie de l’EPSP. Les malades se retrouvent, donc, pénalisés faute de prise en charge, et partant privés d’un service de santé de proximité. Les calmants ne sont pas autant disponibles au service urgence. On manque de tout y compris de « Voltarène » et autre « Spasfon ». Selon des témoignages recueillis sur place, le service dentaire fonctionne au ralenti faute d’anesthésie. Les patients sont souvent renvoyés. Ce fut d’ailleurs le cas la semaine précédente. Les couches socialement fragiles et les malades chroniques se retrouvent ainsi privés d’une prestation sanitaire qui allégerait leurs souffrances et atténuerait leur malheur juste à coté de chez-eux. Faut-il rappeler, en outre, que l’EPSP d’Adekar est censé assurer par ses différents services la prise en charge médicale d’une population de 25000 habitants.
K. Zenad.