Quand Louiza parle du gaz de schiste…

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Louisa Hanoune, Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) était jeudi dernier à Tizi-Ouzou pour un meeting populaire, au niveau de la Maison de la culture Mouloud Mammeri, en prévision des élections locales prochaines, à travers lequel elle a fait le tour des visions de la formation qu’elle dirige concernant certains sujets touchant à l’actualité nationale.

C’était à se demander si la première dame du PT faisait campagne pour des élections locales, ou en prévision de l’élection présidentielle. Louisa Hanoune a passé en revue lors de son meeting à Tizi-Ouzou plusieurs préoccupations à caractères nationales. Elle insistera entre autres sur l’éventuelle guerre qui risque de se déclencher aux frontières du pays avec le Mali. Du gaz de schiste, au printemps arabe, en passant par la volonté de certains de diviser le pays, Louisa Hanoune exposera le point de vue et conceptions de son parti quant aux événements actuels. Un peu plus loin dans son discours, la secrétaire générale du PT jugera que les 5 milliards de dollars, prêt de l’Algérie au FMI « auraient été mieux investis en servant à relever le niveau de vie », faisant remarquer que « 20% du pays est sous développé ». Elle a enchaîné avec art les paradoxes. Il a critiqué la gestion du pays tout en vantant les mérites des différents projets et lois mis en place par le Président de la République, dont la loi sur l’information entre autres. Visiblement pas au fait de la vie locale, Louisa Hanoune fera parfois des raccourcis exagérés en comparant la dureté de l’hiver dans la région aux inondations de Bab El Oued. S’adressant aux jeunes et aux chômeurs, elle assurera qu’encourager les capacités de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) est une priorité pour le PT, en fustigeant les agences privées de l’emploi : « ce sont des négriers des temps modernes qu’ils faut absolument combattre et dont les dépassements dépassent les 4 800 sur le territoire national ». le bouquet c’est quand elle évoque son rejet total pour le nomadisme politique, ignorant que sur la liste APW de son parti le numero 2 est un transfuge du FFS, et les partis adepte de la Chekara.  « Certes, il est devenu courant d’entendre, lors de campagnes électorales, des promesses creuses, mais le citoyen n’est pas idiot, il réalise parfaitement que certains projets ne peuvent être réalisés que dans le carde d’un programme de développement national, nécessitant des enveloppes financières importantes ». Là on ne peut pas dire qu’elle a raté sa conclusion. Surtout avec cette fin sous les aires d’un Rabah Deriassa, certes à la belle voix, mais connu pour son allégeance au système qu’elle n’a pas arrêté de cribler le long de son speech…

Ch. T.

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