Pourtant, des plaques du genre » ici transport urbain » sont installées dans plusieurs endroits. Sauf qu’aucun dispositif n’est mis en place. On citera la place en face de la mosquée du centre-ville et celle tout près du stade communal Chahid Mohamed Boumghar. A Draâ El-Mizan, au jour d’aujourd’hui, les citoyens font des kilomètres pour aller de leur domicile à leur lieu de travail. Combien de kilomètres fait donc un employé de l’hôpital ou un stagiaire au CFPA Said Krim de Draâ El-Mizan, en quittant son domicile aux 104 logements LSP ou encore d’Ihardiwène? Depuis des années qu’on parle de ce moyen de transport dans cette ville qui ne cesse de s’étendre dans tous les sens, rien n’a été fait. Selon un transporteur qui a tenté l’expérience, ce ne sont pas les candidats qui manquent, mais c’est la réglementation qui fait défaut. « Plus d’une trentaine de demandeurs pour ces lignes en ville, mais jusqu’à présent, vous voyez que cela ne bouge pas », a ajouté ce transporteur. Beaucoup de voix s’élèvent pour réclamer un transport urbain. Dans le même ordre d’idées, il faudra peut être revenir au fameux projet de gare routière qui tarde à naître à Draâ El-Mizan. Des informations ont été colportées ici et là annonçant une gare routière depuis plus de trois ans, mais sur le terrain, il n’y a rien. Aujourd’hui, à peine quelques bus prennent desservent la ville en ramassant les passagers à côté de la mosquée et en face d’un barrage fixe de la police, ou tout près de la station de taxis vers Tizi-Ouzou. Cela crée des embouteillages énormes d’autant plus qu’à ce niveau, il y a un carrefour par où arrivent des camions de gros tonnage. D’autres bus prennent les citoyens à la sortie de la ville en face du bureau postal, ou encore sur la route vers Tizi-Gheniff. Cela provoque une vraie anarchie quand on sait que plus de trente bus font la ligne Draâ El Mizan- Tizi-Ouzou. Devant ce fait, les étudiants devant rejoindre leurs universités ne savent plus où attendre. A Draâ El-Mizan, les espaces réservés aux moyens de transport, surtout les fourgons, sont inadéquats. Ils rétrécissent la chaussée la réduisant, à certains endroits, à uns seule voie. Seul une gare digne de ce nom pourrait régler ce problème.
A. O.
