Le projet patine à Tizi Gheniff…

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Lancée depuis près de trois ans, elle est aujourd’hui à l’arrêt bien qu’elle soit d’une extrême urgence pour la région.

L’unité de la protection civile de cette daïra risque d’accuser encore plus de retard. Lancée depuis près de trois ans, elle est aujourd’hui à l’arrêt bien qu’elle soit d’une extrême urgence pour la région.  Après que l’enveloppe initiale qui lui a été consacrée fut consommée, une rallonge financière lui a été accordée. Certes, les avis d’appels d’offres ont été lancés pour le choix des entreprises qui achèveraient les travaux, mais nous avons appris qu’ils ont tous été infructueux. «Cela veut dire qu’il faut recommencer les démarches à zéro. Il faut donc lancer d’autres avis et attendre la durée réglementaire pour les soumissions, puis d’autres délais pour l’ouverture des plis et le choix des entreprises. Cela prendra au moins six mois. Dans le cas où les entreprises étaient retenues, il y aura encore la période des recours», nous a confié une source proche de ce dossier. Au rythme où vont les choses, cette unité n’est pas près de voir le jour. «Notre daïra a un grand besoin de cette unité quand on sait que celle de Draâ El-Mizan est en charge des quatre communes et des deux municipalités  de notre daïra. Les interventions ne peuvent s’opérer à temps. En plus des accidents de la circulation sur la RN 68, il y a d’autres cas d’urgence qui nécessitent l’arrivée rapide des sapeurs pompiers. La seule solution est de mener à terme ce projet», a ajouté la même source. Bien que l’unité de Draâ El-Mizan fasse des efforts pour venir au secours de tous, des postes avancés doivent voir le jour notamment à Aïn Zaouia et à Aït Yahia Moussa. Tout le monde garde en mémoire la tempête de neige de février dernier et les incendies de l’été hantent encore les esprits. La concrétisation de cette unité est une priorité absolue.  

Amar Ouramdane

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