Des travaux mal finis à Tala Toulmouts bloquent la circulation

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Les encombrements qui se faisaient déjà incessants sur la RN12 reliant Tizi-Ouzou à Azazga, se sont accentués, depuis mercredi dernier, après que des travaux ont été effectués sur ce tronçon sans que l’on daigne remettre le chemin à son état initial. 

«Comme s’il ne manquait que cela ! », disent unanimement les automobilistes qui voient, ainsi, leur calvaire s’empirer. En fait, pour les besoins de la réalisation du dédoublement de cette fameuse RN12, entre Azazga et Oued Aïssi, des travaux souterrains ont été effectués, mercredi dernier, à la sortie de la localité de Tala Toulmouts. Cela dit, la partie de la route qui a été creusée a été laissée à  l’état de piste. Du coup, c’est un autre point noir qui a été créé au grand dam de la population et des usagers. « On a cru que c’est un énième blocage de route par les villageois », ironisa un habitant de Taboukert, dans la commune de Tizi Rached, qui a été pris en étau dans le bouchon. Celui-ci affirme qu’il a mis prés d’une heure de temps pour arriver à Oued Aïssi et relier le chef-lieu de la wilaya où il travaille. Une fonctionnaire de Mekla affirme, quand à elle, que le fourgon qu’elle a pris, hier, vers la station de Oued Aïssi a dû passer par Tala Amara via Tizi Rached, faisant ainsi un détour de plusieurs kilomètres. D’autres citoyens ont emprunté la route de Tala Athmane afin d’éviter ce « nouveau point noir ». Plusieurs automobilistes ont toutefois préféré passer par la RN12 avant d’être pris dans un bouchon énorme qui a duré pratiquement durant toute la journée d’hier. Il est à se demander, en fait, si la situation qui pénalise la population et les usagers constitue un souci pour certains responsables. Sinon, comment expliquer le fait de laisser cette route défoncée, sachant que les encombrements sont souvent signalés sur ce chemin. Il suffit d’une petite couche de goudron et l’affaire est réglée. Un travail de rafistolage, métier dont ils excellent, pourtant. Les automobilistes ne peuvent que prendre leur mal en patience, en attendant que cela soit pris en charge.        

 M. O. B.

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