La commune d’El Hachimia, sise à une vingtaine de kilomètres au sud du chef -lieu de la wilaya de Bouira, a bénéficié au cours de cette année 2012 d’un projet inhérent à la réalisation et l’aménagement d’un linéaire de 12 kilomètres de pistes agricoles.
Les services de la DSA de Bouira, maître de l’ouvrage, ont dégagé pour la circonstance une enveloppe financière d’un montant de 7,6 millions de dinars afin de concrétiser cette opération. Dans le même sillage, il a été procédé au choix de l’entreprise qui sera chargée de la réalisation de ce projet qui s’est engagée à l’achever dans un délai contractuel ne dépassant pas les quatre (04) mois. Il est attendu, par les responsables de la DSA, un impact socio- économique positif au profit de la population, nombreuse, composée essentiellement d’agriculteurs dans cette région. Une plus grande accessibilité des agricultures et des éleveurs à leurs terres et propriétés semble être parmi les objectifs tracés par les pouvoirs publics. Les quelques rares chemins, plus ou moins carrossables, existant au niveau de la localité sont réalisés en terre battue et sont dans état délabré ce qui fait que de nombreux paysans ont cesser de travailler leur terres faute de moyens d’accès pour leur engins et de moyens pour mécaniser leur activité agricole et pour l’acheminement de leur récolte et de leur produits vers les sites de stockage. Il a été même enregistré dans le passé des méventes de récoltes de ces paisibles paysans de la région, pour faute de pistes carrossables pour transporter les récoltes diverses. Cet état de fait a influé négativement sur leurs recettes qui se sont traduites par des manques à gagner énormes. Ces perpétuelles souffrances qu’affrontent ces agricultures depuis de longues années a fait que beaucoup d’entre eux ont tout bonnement quitté leurs villages pour aller travailler ailleurs, là où les conditions de travail semblent être meilleures. Ils ont préféré l’exil pour s’assurer une vie plus clémente. Les pouvoirs publics tablent aussi sur des opérations similaires, pour désenclaver des régions isolées et permettre à leurs habitants de revenir et de s’y réinstaller, et de faire renaître la vie économique d’antan, en particulier le secteur de l’agriculture, principale vocation de la localité.
S. S.