Une polyclinique exiguë et inappropriée

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La polyclinique de M’Chedallah ,relevant de l’EPSP qui n’est en fait qu’un ancien centre de santé opérationnel depuis 1984, est devenue, avec le temps et l’augmentation sensible de la population, très exiguë sachant qu’elle reçoit une moyenne de 150 malades par jour. Une exiguïté aggravée par le fait qu’une partie de son rez-de-chaussée est cédée à l’EPH qui l’a aménagée en pavillons des urgences qui reçoit presque le même nombre de malades. Cette institution de la santé qui ressemble à une authentique fourmilière grouillant de monde, abrite au rez-de-chaussée un point de garde (PU), un plateau technique laboratoire et radiologie, un service de contrôle de maladies respiratoire, un cabinet des consultations médicales, une salle de soins, un cabinet dentaire, une régie et enfin deux salles d’attente pour hommes et femmes. Au niveau supérieur, on retrouve un service de prévention et de la protection maternelle et infantile (PMI), une pharmacie, un magasin et une buanderie. Ce qui explique cette importante affluence de malades est le fait qu’elle est implantée au chef-lieu de commune de M’Chedallah qui fait aussi office de chef- lieu de daïra, l’un des centres des plus peuplés à travers cette circonscription, ajouté à plusieurs agglomérations périphériques, telles que Zouzamen et Taaricht Bouchen à l’Est, Ath Ivrahim Allaouch au Nord, Ighil Ouyazidh et Tamourt Ouzemour à l’Ouest et enfin la nouvelle ville, Vouaklane et Raffour au Sud. Ces agglomérations sont dotées uniquement d’unités de soins, dont l’offre de service se limite à des consultations médicales et des soins, à savoir le changement de pansement, les injections,… ce qui fait que les citoyens se déplacent vers la polyclinique de M’Chedallah pour le restes des prises en charge médicales, tels que les analyses, les soins dentaires, les consultations spécialisées et la radiographie. L’exiguïté fait que les salles d’attente de la polyclinique ainsi que les couloirs débordent de malades à longueurs de journées, d’ailleurs, le personnel, tout corps confondus, travaille mal à l’aise, et ce, à cause de cet espace réduit. À cela s’ajoute le brouhaha de la foule compacte dont la tension augmente facilement et rapidement du fait de se retrouver à l’étroit. Il convient de souligner que cette infrastructure médicale ne peut bénéficier d’aucune extension sachant qu’elle est bordée de tous côtés par des rues.

O. S.

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