Les partis de l’Alliance présidentielle, réunis hier au siège du FLN, ont plébiscité la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour la présidentielle d’avril prochain.
L’annonce, hier, de la candidature du chef de l’Etat par les chefs des partis de l’Alliance présidentielle constitue une déclaration officielle de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika au scrutin présidentiel du 18 avril prochain.
«Les chefs de l’Alliance présidentielle désignent le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, comme candidat à l’élection présidentielle», a annoncé Mouad Bouchareb qui a lu le communiqué final de la réunion qui l’a regroupé, au siège de son parti, le FLN, avec Ahmed Ouyahia, pour le RND, Amar Ghoul pour le TAJ et Amara Benyounès pour le MPA.
Le choix des partis de l’Alliance présidentielle d’être représentés par le chef de l’Etat dans le prochain scrutin présidentiel est motivé, selon la déclaration finale, par le souci de «consolider les acquis de l’Algérie sous le règne de Bouteflika, notamment le recouvrement de la paix, de la stabilité, de la cohésion sociale et de l’unité nationale».
Ils indiquent que cette candidature vise également à «parer aux dangers qui nous guettent de l’extérieur, qu’ils soient sur le plan économique ou sécuritaire… Et afin de protéger la patrie de toutes les campagnes fielleuses et les manœuvres visant à déstabiliser le pays».
Pour les chefs des quatre partis de l’Alliance, «la préservation de la souverainté économique et monétaire du pays», les a motivés à porter leur choix sur le Président sortant pour rempiler pour un nouveau mandat. Mais aussi afin de «faire face aux dangers intérieurs et extérieurs» et «garantir la continuité dans cette stratégie constructive, pour renforcer les réformes globales et profondes, sur les plans politique, institutionnel, social et économique».
Comme ils motivent leur choix pour la personne d’Abdelaziz Bouteflika pour un nouveau mandat présidentiel «afin de garantir la stabilité et la quiétude déjà acquises sous son règne». Les partis de l’Alliance présidentielle réaffirment ainsi leur engagement derrière le Président pour la poursuite de la marche des acquis et appellent «tous les Algériens et Algériennes à se mobiliser pour la poursuite du plan de la renaissance de son excellence le Président de la république».
Considérant le prochain scrutin présidentiel comme un rendez-vous électoral important pour le pays, «il est indispensable de le capitaliser dans la consécration de la solidarité nationale et le soutien de l’unité du peuple et le renforcement de la culture de la réconciliation nationale», ont déclaré les chefs du FLN, RND, MPA et TAJ.
Ces derniers rappellent que «le Président Abdelaziz Bouteflika a été à l’avant-garde pour le recouvrement de la paix, de la réconciliation, de la construction et de la sécurité, mais aussi de la stabilité». «C’est grâce à sa clairvoyance qu’il s’est lancé dans des réformes globales et profondes», témoignent-ils encore dans le communiqué final de la réunion d’hier.
«L’histoire lui reconnaît d’avoir apposé son emprunte indélébile dans le recouvrement de la souveraineté de l’Algérie dans le concert des nations», poursuivent-ils. Les quatre partis de l’Alliance rappellent aussi «les grandes décisions historiques et courageuses» que Bouteflika a prises depuis son arrivée au pouvoir, «qu’aucun autre chef de l’Etat n’a prises».
«L’Algérie, sous son règne, a réussi à avoir une stratégie pour le développement durable. D’aucuns témoignent des avancées de la vie politique durant ces vingt dernières années, qu’elles soient sur le plan économique ou pour les acquis sociaux», affirment également les chefs des quatre partis qui rappellent, par ailleurs, que «l’Algérie d’aujourd’hui est celle des réforme constitutionnelles et politiques profondes».
M. A. T.