La deuxième semaine de campagne qui s’est achevée avant-hier fut plus animée que la première. Tous les candidats des partis politiques et des deux listes indépendantes drivées par deux maires, M.Mohamed Djidda, le maire sortant de la mandature qui vient de s’achever, et M. Said Mansour, le maire FFS entre 1997 et 2002, multiplient leurs sorties dans les villages et les quartiers de la ville pour déployer leurs programmes et séduire les électeurs et les décider à opter pour eux. Qui du FFS, RCD, FLN, PT, MPA, MCL, du RND ou des indépendants aura l’opportunité de prendre cette cinquième assemblée depuis l’ouverture démocratique de 1989? La première, celle de 1990 est revenue au FLN, la deuxième de 1997 au FFS (assemblée bloquée), la troisième entre 2005 et 2007 (dix-huit mois) encore une fois au FLN, la quatrième 2007 à 2012 à la liste indépendante conduite par M. Mohamed Djidda. Dans cette campagne, ce qui saute aux yeux c’est que les têtes de listes prônent beaucoup plus la proximité. A la lecture des différents programmes, la priorité est donnée au développement local. Mais peut-on développer une région avec des slogans ? Tizi-Gheniff, comme toutes les municipalités de la wilaya, notamment celles du sud de la wilaya, enregistre un retard considérable en matière de développement. Toutes les têtes de listes promettent de raccorder les villages au gaz naturel et jurent de réussir là où l’équipe sortante a échoué.
Amar Ouramdane