La commune manque de tout

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Les citoyens de la commune de Guerrouma, relevant de la daïra de Lakhdaria, à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bouira, réclament encore et toujours l’aménagement de leur cité. Ainsi, selon bon nombre de citoyens interrogés, cette commune  » manque de tout ». En effet, toutes les commodités supposées offrir un semblant de confort et faciliter la vie des citoyens sont quasi-inexistantes à travers les différents hameaux de cette municipalité perchée à plus de 800 mètres d’altitude. À titre d’exemple, les villages de Sidi Allouane, El Mardja et Hallouane, pour ne citer que ceux-là ne disposent pas encore d’éclairage public, ni de réseau d’assainissement et encore moins de raccordement au réseau AEP. Cette situation jugée honteuse, par les quelques villageois rencontrés, est dénoncée vigoureusement par ces derniers. Kamel, père de 3 enfants et chômeur de son état, a déclaré : » Notre commune est la dernière à travers la wilaya, en matière d’aménagement! ». D’autres, à l’image de Chaabane, habitant de la petite localité de Oued Djemaa, à une dizaine de kilomètres du chef-lieu communal, a souligné le fait que  » lors des récentes averses qu’a connu la région, notre village s’est retrouvé entièrement coupé du monde! Cela fait une éternité qu’on réclame la réfection de la route qui mène à notre village, mais comme vous pouvez le constater, à ce jour, rien n’a été fait ! ». Au niveau du chef-lieu communal, la situation est plus qu’alarmante. En effet, le boulevard principal est jonché de crevasses et autres nids de pouls, les trottoirs sont pour la plupart délabrés et l’éclairage public est quasi inexistant. De plus, les réseaux d’assainissement qui datent, faut-il le souligner, d’une trentaine d’années déjà sont dans un état plus que lamentable. Pour preuve, certains quartiers de la ville se sont retrouvés complètement inondés à la suite de quelques gouttes  tombées durant la semaine passée.                              

 R. B.

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