Mesrane Ahmed, cadre à la direction des ressources en eau de la wilaya de Bouira, ancien membre de la DEC chargé de la planification, de l’urbanisme et des travaux neufs, conduit la liste MPA à l’APC de Bouira. Dans son programme, il a retenu 46 points qu’il ambitionne de mettre en œuvre.
Comment appréciez-vous, jusque-là votre campagne ?
Suite au désintérêt constaté chez les citoyens, j’ai opté pour le contact direct afin d’expliquer notre programme, écouter les citoyens et les inviter à se rendre aux urnes le 29. Beaucoup de citoyens nous semblent satisfaits de notre programme reflétant la réalité du terrain et des solutions que nous leur proposons.
Quelles seraient vos priorités, si toutefois vous êtes élu à l’assemblée ?
Les problèmes qui urgent et que nous avons hérités de l’équipe sortante sont nos priorités.
Exemple ?
Collecte d’ordures ménagères de Bouira et des villages périphériques. En prévision des intempéries, nous projetons un plan d’action pour parer à toute inondation dans la ville et ses environs, nettoyage des rues de la ville pour les débarrasser de la coulée de boue, débris et détritus constatés à chaque précipitation d’eau pluviale dans les artères principales
Développement local ?
Le carrefour qu’est devenu Bouira suppose plus de zones d’activités économiques à même de générer des postes d’emploi. Cela est à portée de main pour peu que la compétence soit mise à contribution. Tous les ingrédients sont là notamment les projets structurants pour y réussir ce pari. Mais déjà nous avons en tête de faire vivre la ville la nuit.
C’est-à-dire ?
Il est possible de permettre l’effervescence économique qui serait générée par l’ouverture des commerces, pendant la nuit. Cela participerait à doubler, du moins à augmenter, la dynamique et, du coup créer plus d’emploi. La réappropriation de la nuit par l’activité participerait aussi à combattre d’une manière implicite l’insécurité. A propos des 100 locaux destinés à l’emploi, il est triste de constater qu’ils sont concentrés au centre-ville. Nous estimons que ce programme peut profiter aussi aux zones rurales et quelques quartiers éloignés de la ville de Bouira. Chose que nous ferons si nous sommes choisis. Des marchés de proximité implantés dans différents quartiers populeux est une autre action que nous comptons mener. Cela générerait de l’emploi et de la fiscalité pour la commune. Tirer profit du marché hebdomadaire à bestiaux est l’un de nos soucis. Nous estimons qu’il est possible d’affecter se marché une fois par semaine à une autre activité pourquoi pas un marché de voitures ? Et à propos de ce marché il est urgent de réguler la circulation à même de permettre une meilleure fluidité et un meilleur accès.
Les zones rurales relevant des territoires de la commune de Bouira ?
Pour une meilleure maîtrise de la situation de la commune et, surtout de sa périphérie , je préconise la mise en place d’une commission intersectorielle chargée, en partenariat avec les citoyens, d’établir une fiche technique où seraient répertoriés les besoins et les attentes des citoyens. Cette commission sera aussi chargée de dégager les priorités et du suivi permanent des actions appropriées que nous puiserons dans notre programme (Ouled Bellil, Ouled Bouchia, Ouadhia, Drââ Lekhmis, El Madjen, Leksouli, Said Abid, Thameur, El Djaâda, Ras-Bouira…)
Un dernier mot ?
Je tiens à souligner que j’ai la chance de conduire une liste composée de personnes qualifiées ayant une grande expérience dans la gestion et la planification. Une qualification qui va être mise à contribution pour réussir le pari. J’invite les Bouiris d’être avec nous une journée, nous serons avec eux tous les jours.
Propos recueillis par S.O.A