«Ces élections constituent, pour nous, les travailleurs, les pauvres, les chômeurs… une tribune pour nous exprimer. Aidez-nous pour faire entendre la voix de la majorité », a martelé hier, le porte-parole du PST, Mahmoud Rechidi, lors d’un meeting électoral tenu à la Maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa. L’orateur a estimé que le changement, même inévitable, interviendrait par « la construction de nouveaux rapports de force », et non par les urnes, tout en fustigeant les orientations économiques du gouvernement, qui, selon lui, travailleraient pour les intérêts des minorités capitalistes. Rappelant les dessous du rejet de la liste de son parti à l’APC de Barbacha, M. Rechidi a indiqué que le « wali de Béjaïa s’était substitué au peuple en rejetant une liste qui avait pourtant cartonné lors des dernières législatives. Ce rejet se voulait une réponse au maire de Barbacha, qui n’était pas à ses cotés mais aux cotés de la population ». Pour lui, le changement en Algérie est « inévitable », cela d’autant, explique-t-il, que « toutes les couches de la société bouillonnent et ne peuvent payer à chaque fois la factures des errements des responsables ». Venu vendre l’image des candidats du PST au double scrutin de jeudi prochain à Béjaïa, il a déclaré que les candidats de son parti «sont des militants connus de tous. »
F.A.B.