Une école qui “maîtrise” l’avenir

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L’Iinstitut international de management (INSIM) organise conjointement, avec l’université du Québec à Montréal (UQAM), le Master of business administration (MBA) pour les cadres d’entreprises algériennes, à indiqué à La Dépêche de Kabylie le chargé de la pédagogie de cet établissement M. Taguemout Belkacem.Cette formation de haut niveau vient à point nommé compléter la palette de formations prodiguée au sein de cette structure qui se présente depuis sa création comme l’un des plus grand institut privé de formation en Algérie.Crée en 1994, à Alger, INSIM a, dans l’optique d’élargir son champ d’action ouvert cinq autres filiales dont celles de Tizi Ouzou, ouverte en février 2004.Les activités principales de l’iinstitut sont la formation et le conseil en sciences de gestion tandis que l’édition et la communication forment des activités secondaires.“La formation est l’investissement qui a plus d’effet dynamisant sur les performances des entreprises”, pense le chargé de la pédagogie de l’Institut international de management. C’est pour cela que l’Institut s’est investit dans des formations diplomantes notamment du grade de technicien supérieur.Elle forme aussi des techniciens supérieurs en marketing et management, en commerce international en finance et comptabilité, des TS en informatique de gestion et en banque et assurance. L’école prodigue également dans le même grade, un diplôme délivré exclusivement par le collège de Sherbrooke dans la gestion des entreprises et dans l’informatique de gestion.Outre cela, des diplômes cosignés par l’INSIM et l’Ecole supérieure de gestion de Paris (PGSM), sont également délivrés pour des ingénieurs d’affaires et commerciaux. L’Institut met aussi à la disposition des entreprises algériennes des formations à la carte dans tous les domaines des sciences de gestion, telles que le management, l’organisation des ressources humaines, ainsi que la stratégie de marketing. Le département conseil et formation à la carte de l’INSIM a bénéficié en 1998, d’un programme d’appui de la part de l’Agence canadienne de développement international (ACDI), établi entre les gouvernements algérien et canadien sur le développement du secteur privé en Algérie (programme FDSP) Lequel a déjà permis le perfectionnement à Montréal, des cellules d’évaluation des entreprises de mise en place des normes ISO 9000, ainsi que des cellules d’études de marché.Les services “conseil” offerts par INSIM sont gradués afin de mieux s’adapter aux réalités des entreprises. Les opérationnels sont associés à toutes les phases de l’étude.“La concertation et la communication sont des vertus que nous prônons et appliquons”, dira M. Taguemout.Pour chaque produit proposé, l’école offre cinq alternatives d’interventions dont la conception du projet par l’équipe de l’institut INSIM, conception et assistance de réalisation, formation d’une équipe interne de l’entreprise pour prendre en charge elle-même son projet ainsi que l’accompagnement de toute action et/ou étude.Après onze années d’existence, cette école a acquis une solide réputation dans les deux domaines de formation et de conseil, au point de devenir un point d’attraction d’étudiants qui ont atteint cette année 4500 au niveau national dont 750 à Tizi Ouzou.Un chiffre qui pourrait augmenter d’ici le début de l’année, d’autant plus que la direction à Tizi Ouzou, s’apprête à construire d’autres blocs pour contenir à la fois, le nombre grandissant des stagiaires et diversifier les formations.Parmi les actions entreprises l’élaboration PRI (Plans de redressement interne), des entreprises nationales pour le compte du ministère de la Restructuration industrielle, l’expertise des PRI, la réalisation avec CMA et SORCA Belgique et pour le compte de l’Union européenne de l’expertise du secteur de la pêche en Algérie.INSIM a également réalisé le suivi, pour le compte de la Banque mondiale du contrat de performance des entreprises les plus déstructurées, ainsi que la restructuration en filiales des entreprises INFRAFER, ENASUCRE, GENI-SIDER, EGT Constantine etc… Elle a été sollicité par la présidence de la République, pour donner son avis sur l’état de l’économie algérienne au séminaire tenu au Club des Pins en 1995).Cet institut à dimension mondiale continue son œuvre de formation sous un “credo” : celui de maîtriser l’avenir.

M. Aït Frawsen

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