Alger seule compte pas moins de 6 000 hypertendus », a affirmé hier, Kheireddine Mokhbi, le président de l’Association d’aide aux hypertendus d’Alger.Cette déclaration a été faite, lors de la célébration de la 16ème journée nationale de l’hypertension artérielle, qui s’est déroulée au centre commercial El Hamma-Sofitel à Alger. De ce fait, M. Mokhbi a indiqué que l’hypertension artérielle est en hausse en Algérie et dans les autres pays du monde. «L’Algérie compte 9 millions d’hypertendus. Cette maladie qui était autrefois liée à l’âge, touche aujourd’hui même les jeunes », a fait savoir le même responsable. En ajoutant que cette maladie, souvent silencieuse, est considérée comme la première cause de mortalité en Algérie. L’orateur a mis en garde également contre les facteurs provoquant l’hypertension artérielle, à savoir la consommation du sel, le cholestérol et le stress. Le président de l’association d’aide aux hypertendus d’Alger a tenu, également, à soulever le problème du remboursement des médicaments. « Le remboursement doit être à 100% au lieu de 80%, car l’hypertension artérielle est considérée une maladie chronique », a-t-il plaidé. Il a aussi appelé les pouvoirs publics à rembourser les appareils d’auto-mesure de la tension artérielle, afin qu’ils soient à la portée de tous les malades. « Chaque hypertendu doit avoir un appareil d’auto-mesure », a-t-il dit. Pour rappel, les spécialistes avaient abordé au cours de la 4ème journée mondiale de l’hypertension artérielle, qui s’était tenue au mois de mai de l’année en cours à Alger, que les complications que l’hypertension peut engendrer, l’accident vasculaire cérébral (AVC), qui est en augmentation permanente en Algérie, ainsi que l’insuffisance rénale.
En effet, environ 90% des gens atteints d’insuffisance rénale ont des antécédents d’hypertension artérielle. Au bout du compte, cette insuffisance rénale peut devenir terminale et conduire à la dialyse.
Samira Saïdj