C’est hier qu’a pris fin, officiellement, la campagne électorale pour les élections locales de jeudi prochain. De Ali Laskri à Mahmoud Rechidi, en passant par Abdelaziz Belkhadem, Ahmed Ouyahia et Louisa Hanoun, presque tous les leaders politiques dont les partis postulent à la gestion des communes et de l’assemblée de wilaya ont visité Béjaïa pour tenter de convaincre, l’espace d’un meeting, le demi million d’électeurs inscrit sur le fichier électoral de la wilaya. Certains leaders ont préféré animer des meetings en dehors du chef-lieu, alors que pour leur majorité c’est la Maison de la culture Taos Amrouche qui a été le théâtre de leur speech électoral. La venue de ces chefs de formations politiques avait pour but de donner plus de crédibilité aux candidats locaux de leurs partis, qui ne sont pas restés les bras croisés entre temps. Effectivement, outre quelques meetings animés par certains têtes de liste au niveau du chef-lieu communal, il y a eu, en moyenne, une cinquantaine de rencontres de proximité dans chaque commune, organisées par les candidats des listes postulantes aux assemblées communales. « Dans les 29 communes où nous nous sommes présentés pour les APC, nous avons animé plus de 250 meetings dans les différents quartiers », dira Kamel Bouchoucha, ex-député et chargé de l’information du bureau de wilaya du RND. En dehors de Béjaïa, où huit listes sont en lice pour les communales, dans les autres contrées, la concurrence concernera trois à cinq listes par commune. Pour l’Assemblée Populaire de Wilaya, sept listes postulent et leurs candidats ont sillonné les communes de la wilaya pour animer, conjointement avec les candidats aux communales de la même formation politique, des meetings de proximité. Ainsi donc, la campagne électorale achevée, il ne reste plus que la décision des électeurs qui doivent choisir, jeudi prochain, les personnes qui doivent gérer les assemblées communales et celle de wilaya.
A. Gana