Grève à partir du 2 décembre

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La protesta est de retour. Les enseignants affiliés au conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), et au syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), reviennent à la charge. 

Ces derniers ont décidé d’une grève de trois jours reconductible, les 2, 3 et 4 décembre prochain. Ces deux syndicats prévoient également un débrayage de quatre jours, et ce, à partir du 9 décembre prochain, dans la wilaya de Boumerdès. Ces deux entités syndicales ont recouru à cet énième mouvement de protestation pour dénoncer « l’entêtement des anciens membres de la commission des œuvres sociales (UGTA) de la wilaya à la signatures des passations de consignes avec la nouvelle commission composée de 9 membres, dont des membres de ces deux syndicats ». Ce mouvement de protestation sera appuyé par un rassemblement devant la direction de l’éducation nationale de la wilaya. « Les anciens membres de l’UGTA  refusent, à ce jour, de nous remettre les registres des délibérations et celui des finances et de la comptabilité et du patrimoine et cela laisse à penser qu’il y aurait quelque chose d’anormal qu’on pourrait découvrir et dénoncer par la suite», ont dénoncé les deux syndicats dans un communiqué rendu public hier. Selon les deux syndicats, la nouvelle commission ne peut pas entamer son travail sans la remise de ces registres. Les représentants du Cnapest et ceux du Satef ont dans ce sens accusé la directrice de l’éducation nationale « de n’avoir rien fait pour résoudre ce problème ». Dans le même communiqué les deux organisations syndicales  promettent d’ores et déjà de radicaliser leur mouvement de protestation en observant une grève ouverte après les vacances scolaires de l’hiver, si aucune décision n’est prise pour répondre à leur revendication. En outre, les deux syndicats demandent l’installation de la commission wilayale des œuvres sociales, sans laquelle il n’est pas possible de régler les problèmes des enseignants, restés en suspens depuis 2008. Ils ont dans ce sens accusé l’administration de ne pas vouloir affecter le personnel nécessaire et de refuser de réhabiliter les locaux. Ce mouvement de protestation que connaissent les établissements scolaires de la wilaya de Boumerdès, s’est élargi aux établissements scolaires de Laghouat, Djelfa, Guelma et Alger. A Alger, les enseignants du lycée Abane Ramdane, à El Harrach, sont montés au créneau. Ils ont observé deux jours de grève en signe de protestation contre des travaux de restauration qui s’effectuent pendant les heures de cours.              

 L.O.CH

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