Le centre-ville suffoque

Partager

Faute d’un plan de circulation adéquat, la ville d’Aïn-Bessam, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de Bouira, connaît un grand problème de circulation. 

Même les piétons se plaignent de cette  épineuse situation qui ne trouve pas de solution depuis plusieurs années. Même l’ouverture des routes au niveau de quelques endroits de la ville et l’aménagement de certains lieux n’ont pas amélioré la situation.Ainsi, la daïra d’Ain-Bessem, notamment le chef-lieu, connaît ces dernières années un essor économique sans précédent, mais comme c’est le cas partout, cet essor ne va pas sans engendrer des difficultés qui se répercutent sur divers secteurs, notamment le centre-ville qui étouffe et suffoque. En effet, on constate que les embouteillages se sont multipliés sur tous les axes routiers menant vers le centre-ville. Et comme à chaque fois, les moyens mis en place pour résoudre ce genre de situation s’avèrent soit insuffisants soit limités, du fait qu’il n’existe pas de solution miracle pour venir à bout de ce problème. Ce qui n’est pas sans créer une indescriptible anarchie qu’engendrent ces encombrements au quotidien. Le centre-ville d’Ain-Bessem n’arrive plus à contenir ce flux de voitures, qui arrivent chaque jour des quatre coins de la région et ceux qui y transitent, pour prendre la direction du sud et de l’ouest du pays ou encore vers Alger via la RN 18. Pour les automobilistes que nous avons interrogés, le problème réside en ces nouveaux trottoirs et ronds-points, installés au niveau du centre-ville et ceux implantés à hauteur du carrefour du lycée El-Mokrani et du siège de la subdivision agricole. Pour eux, la proximité de ces nouveaux aménagements routiers rend la circulation plus compliquée et difficilement maitrisable, du fait que ces artères sont devenues trop étroites et exigües pour contenir ces centaines de véhicules quotidiennement. C’est pour cette raison qu’ils suggèrent la suppression des ronds-points situés en plein centre-ville, et ce, pour permettre une meilleure fluidité de la circulation et permettre également, aux agents de l’ordre d’intervenir pour mieux gérer la circulation.  Les automobilistes évoquent, aussi, l’absence de parcs de stationnement règlementaires, ce qui les oblige à garer leurs véhicules sur les deux côtés de la route. Stationnement qui réduit la largeur de la chaussée. De même que certains chauffeurs, qui ne respectent pas les règles du code de la route et qui effectuent des manœuvres dangereuses, provoquent des situations de panique. Une situation qui risque de s’aggraver davantage si les responsables du secteur n’arrivent pas à concrétiser les différents projets d’aménagement d’aires de stationnement au niveau du centre-ville et autour de chaque institution.                            

Oussama. K.

Partager